Rachid Nekkaz : « La prison de Koléa est devenue le Guantánamo Algérien »

Rachid Nekkaz : « La prison de Koléa est devenue le Guantánamo Algérien »

Depuis sa cellule à la prison de Koléa, dans la wilaya de Tipaza, où il est incarcéré depuis le 4 décembre 2019, Rachid Nekkaz fait de nouvelles révélations sur les conditions de son incarcération, dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

En effet l’ancien candidat à la présidentielle 2019, révèle que le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati a donné un ordre a la direction de la prison de Kolea pour intimider et faire peur à deux détenus, qui s’agit de Rachid Nekkaz, et Khaled Darerni. « Pour leur faire peur et pour les intimider, le dénommé Belkacem ZEGHMATI, ministre de la Justice, a ordonné au directeur de la prison de Koléa d’installer un groupe de huit émirs et de sympathisants de DAECH dans le quartier 18B à côté des cellules des hommes de paix. Ces cachots sont ceux du journaliste, Khaled DRAENI et de l’ancien candidat à la présidentielle algérienne Rachid NEKKAZ qui a fait partie des candidats au prix Nobel de la paix en 2018, 2019. Deux fois par jour, ils échangent des cordiales salutations entre leurs cellules », révèle-t-il.

Rachid Nekkaz, estime que « la prison de Koléa est devenue le Guantánamo Algérien », précisant que dans le quartier 18A qui se trouve à proximité de sa cellule, « il y a 196 djihadistes de DAECH ». « il y a l’ancien chef terroriste du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC), Amari SAÏFI dit “ABDERAZAK EL PARA” qui hurle à longueur de journée. Le GSPC est devenu, dès 2006, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Il y a aussi le sinistre Lambarek BOUMAARAFI, ancien militaire et assassin du président algérien », a-t-il ajouté.

Le communiqué précise que, Rachid Nekkaz et Khaled Drareni, ont passé leurs 8 premiers mois de détention « en isolement total dans une cellule située au milieu de huit cellules vides avec l’interdiction absolue de communiquer avec les autres prisonniers ».

Selon le même communiqué, cette stratégie vise à « insuffler la peur à un double niveau aux prisonniers du HIRAK qui sont tous des prisonniers d’opinion pacifiques ».