Les habitants de Sidi Bel Abbés l’ont surement croisé à l’angle du Boulevard Mohamed V, ou bien un peu plus loin, à proximité de l’entrée secondaire du siège de la wilaya. Il s’agit d’un bouquiniste ayant dépassé la quarantaine, qui, sur une table rabattable, proposait des vieux livres aux passants depuis plusieurs années.
Le bouquiniste quarantenaire, que les passants avaient l’habitude de croiser dans le centre-ville de Sidi Bel Abéss, n’exerce plus son métier depuis maintenant plusieurs mois. Les passants ne marqueraient donc plus de halte devant sa table, pour feuilleter, et parfois pour acheter les livres qu’il propose à la vente.
Le cri de détresse du bouquiniste
Selon nos confrères du quotidien Al Watan, la silhouette longiligne du bouquiniste de l’angle du Boulevard Mohamed V, a déserté les lieux, et pour cause le non-octroi, par l’administration concernée, d’une autorisation pour le vendeur afin qu’il puisse continuer à exercer son métier.
Le bouquiniste en question avait expliqué, dans un appel à l’aide qu’il avait posté sur les réseaux sociaux, qu’il devait renouveler cette autorisation chaque année, et qu’il avait « formulé plusieurs demandes d’autorisation, mais jusqu’à maintenant je n’ai eu aucune réponse, explique-t-il. Je fais appel aux responsables de la municipalité et de la wilaya pour pouvoir reprendre l’activité et renouer avec un métier que j’exerce depuis bientôt 20 ans ».
C’est ainsi que le bouquiniste s’est exprimé sur les réseaux sociaux, un message qui a suscité une large compassion au sein des internautes, mais aussi auprès de l’opinion publique locale qui s’est joint à son appel, et qui lui a apporté son soutien.