Crise sanitaire : Hanoune « dénonce une gestion catastrophique »

Crise sanitaire : Hanoune « dénonce une gestion catastrophique »

La secrétaire générale du parti des travailleurs Louisa Hanoune est revenue, hier samedi 26 décembre, sur la gestion des pouvoirs public de la crise sanitaire du coronavirus.

Intervenant lors de réunion de l’organisation des jeunes du parti, Mme Hanoune a pointé du doigt la gestion « catastrophique » de la crise sanitaire du coronavirus. Pour elle, l’État a « failli » dans ses missions de prévention et de protection des citoyens.

L’épidémie du coronavirus a « dénudé » les dirigeants en place qui se sont montrés « incompétents » dans la gestion de cette crise, a souligné la SG du PT, estimant que cela « a révélé de graves dysfonctionnements de notre système de gouvernance ».

Citant les dysfonctionnements dans la gestion de la crise, notamment « le manque des moyens de protection, des tests PCR et de l’oxygène, défaillance de prise en charge… », Mme Hanoune dénonce « qu’au lieu de prendre des mesures sérieuses et efficaces, le gouvernement a préféré recourir à la solution de facilité ».

Ici, Louisa Hanoune estime que le gouvernement « a préféré recourir au confinement sanitaire pour cacher son incompétence à gérer cette crise sanitaire, 10 mois après son apparition ».

« Aucune logique ne peut expliquer la suspension du transport interwilayas »

Concernant la suspension du transport interwilayas, qu’elle considère comme « une décision autoritaire et arbitraire », elle dira « qu’aucune logique ne peut expliquer la suspension, par le gouvernement, du transport interwilayas ».

La secrétaire générale du parti des travailleurs fait le même constat concernant la suspension des vols. Elle s’est, en effet, interrogé : « comment se fait-il que les avions d’Air France et d’autres compagnies internationales peuvent se poser sur le sol algérien et rapatrier leurs citoyens, alors que les avions algériens restent cloués au sol ».

« Quelles sont les réelles motivations d’une telle décision ? », s’est-elle, encore, demandé tout en précisant « qu’il y a, aujourd’hui, un véritable danger sur les entreprises des transports ».