Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, s’est exprimé sur la situation de la liberté de la presse en Algérie.
Dans une interview accordée au quotidien El Moudjahid, Ammar Belhimer a indiqué qu’il n’existait pas de prisonniers d’opinion en Algérie.
« Il n’existe pas de prisonniers d’opinion en Algérie. La Loi fondamentale énonce à l’article 50 que le délit de presse ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté », a-t-il dit.
« Il ne faut pas, pour des motivations occultes, faire l’amalgame entre l’emprisonnement d’un journaliste pour délit d’opinion et le caractère sacro-saint de la justice lorsqu’un délit est commis, quand bien même par un journaliste », a expliqué Belhimer.
Pour Belhimer, « il est inconcevable qu’un professionnel de la presse puisse avoir des démêlées avec la justice s’il exerçait son métier dans le respect de la loi ».
Le Parlement Européen appelle à « la libération immédiate de Khaled Drareni »
Dans une résolution d’urgence adoptée le 26 novembre dernier, le parlement européen a appelé les autorités à « la libération immédiate du journaliste Khaled Drareni ».
« Le parlement européen invite les autorités algériennes à faire libérer immédiatement Mohamed Khaled Drareni et qualifie sa condamnation de violation manifeste des libertés d’expression, de réunion pacifique et d’association », avait indiqué le PE dans sa résolution.
Pour rappel, le journaliste Khaled Drareni est en prison depuis plus de 9 mois. Il est accusé d’« incitation à un rassemblement non armé » et « atteinte à l’unité nationale ».