Le ministre de l’Industrie Ferhat Ait Ali est revenu, ce lundi 28 décembre, sur le dossier de l’importation et de l’industrie automobile, ainsi que l’importation des voitures de moins de trois ans.
Intervenant sur les ondes de la chaine une de la Radio nationale, le ministre a fait savoir que son département ministériel a reçu 180 dossiers de candidature de construction de véhicules et de concessionnaires de véhicules neufs.
Selon lui, certains dossiers ne sont pas conformes au cahier des charges, mis en place par ses services. Ces postulants ont été notifiés pour compléter leurs dossiers, ajoute-t-il.
Toujours dans ce contexte, Ait Ali a nié l’existence de concessionnaires d’importation avec plusieurs marques.
Concernant la question de l’importation des véhicules d’occasion de moins de trois ans, le premier responsable du secteur a indiqué que le dossier est définitivement clos, vu l’impossibilité de son application sur le terrain.
Ait Ali a également démenti toute intention des autorités de revoir le cahier des charges de l’industrie et de l’importation automobile.
Dans ce sens, il explique que, dans un souci de relance d’une industrie automobile effective, des négociations sont actuellement en cours avec « les Allemands ». Il fait également état de contact avec d’autres constructeurs internationaux, sans les citer nommément.
« L’importation automobile n’est pas la priorité »
Le ministre de l’Industrie a réitéré une nouvelle fois que le marché automobile, notamment l’importation, n’est pas la priorité pour le gouvernement. La priorité, est selon lui, dans l’industrie automobile.
À ce propos, il a indiqué que le gel des importations a permis à l’État d’économiser pas moins de 3 milliards de dollars, rien que pour l’année en cours, et 500 millions de dollars destinés aux pièces de rechange.
Par ailleurs, le ministre a souligné que la gestion des revenus pétroliers, notamment avec la baisse des prix, se fait selon les priorités, précisant que la priorité actuellement est l’épidémie du Covid-19, et pas l’automobile.
Il considère, dans ce même sens, que les réserves de change constituent une garantie de la souveraineté nationale, et on doit les préserver, selon lui.