Le résultat de 90 % annoncé lundi 9 novembre, par le laboratoire Pfizer et son partenaire allemand BioNTech, au cours de la troisième phase d’essai clinique de son candidat vaccin contre le Covid-19, a suscité l’espoir et a impressionné une bonne partie de la communauté scientifique, en Algérie le gouvernement s’est engagé à en faire prioritairement l’acquisition dés qu’il sera commercialisé.
Interrogée sur la question du contrôle de l’efficacité thérapeutique du vaccin de Pzifer une fois réceptionné par l’Algérie, la cheffe du département de contrôle des produits biologiques à l’Institut Pasteur a affirmé que ça posera un problème, justifiant ses propos par, » l’institut possède les compétences humaines pour assurer le contrôle de qualité des vaccins, il ne dispose cependant pas de certains matériels indispensables, notamment de réactifs, « importés en totalité ».
Dans le même contexte, la même responsable, a révélé lors de son passage à l’émission « L’Invité de la rédaction » de la chaine 3 de la Radio Algérienne, que son organisme ne dispose pas de l’ensemble des moyens pour assurer une bonne qualité de contrôle destinée à confirmer la conformité des produits de soins importés, affirmant que laboratoire de l’Institut Pasteur ne répond actuellement pas à toutes les clauses, afin d’assurer le meilleur contrôle du vaccin de Pzifer.
Rédaction d’Algérie360