L’ambassadeur de la mission de l’Union européenne en Algérie, Diego Mellado, a récemment mis en lumière l’importance des relations économiques entre l’Algérie et les 27 États membres de l’Union européenne (UE).
Avec un investissement cumulé de 23 milliards d’euros, l’UE se positionne comme le premier investisseur étranger en Algérie, représentant 24 % des flux d’investissements étrangers dans le pays.
Une relation économique solide
Lors d’une déclaration à l’agence Bloomberg, Diego Mellado a révélé que le commerce total entre l’Algérie et l’UE, englobant le gaz et les services, atteint environ 45 milliards d’euros.
Les exportations de gaz algérien vers l’Europe représentent une part importante, s’élevant à environ 35 milliards d’euros.
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Cependant, Mellado a insisté sur la nécessité d’établir une relation économique fondée sur la confiance et un environnement propice aux affaires.
Il a plaidé pour la création d’une chaîne de valeur commune entre l’Algérie et l’Europe, permettant une répartition équitable de la production.
Révision de l’accord de partenariat
En parallèle, l’Algérie aspire à réviser l’accord de partenariat qui la lie à l’Union européenne depuis 2005. Selon Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères, cette révision vise à instaurer un partenariat équilibré répondant aux aspirations économiques du pays.
« L’objectif est de dépasser une simple relation d’échange commercial rapide et d’instaurer un partenariat stratégique soutenant les efforts de développement économique », a-t-il affirmé.
Il a également précisé que l’Algérie cherche à éviter toute contrainte qui pourrait entraver son processus de croissance.
Une révision prévue pour 2025
De son côté, Tebboune a confirmé que la révision de cet accord débutera en 2025.
Selon lui, cette démarche est essentielle pour aligner le partenariat sur la réalité économique actuelle de l’Algérie, marquée par une diversification et un développement significatifs de la production industrielle et agricole.
Le président a également souligné que cette révision vise à garantir un équilibre des intérêts communs entre les deux parties, tout en renforçant le rôle de l’Algérie en tant que partenaire stratégique pour l’Europe, notamment dans le domaine énergétique.
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La relation Algérie-UE, déjà marquée par des liens économiques solides, pourrait ainsi prendre un nouvel élan grâce à un accord révisé.
Cette initiative promet d’ouvrir la voie à des collaborations plus stratégiques et équilibrées, répondant aux ambitions des deux parties.
En consolidant ce partenariat, l’Algérie et l’Union européenne pourraient poser les bases d’un modèle de coopération mutuellement bénéfique.