24e vendredi: le mouvement populaire ne recule pas

24e vendredi: le mouvement populaire ne recule pas

En ce 24e vendredi de mouvement populaire, les algériens ont fait preuve de résilience, mettant au défi toutes rumeurs sur le recul du mouvement populaire. À Alger comme à Oran, Chlef, Skikda, Jijel, Béjaia et Annaba les manifestants ont assuré la continuité de la contestation populaire, scandant sans lassitude les mêmes slogans réclamant le départ du système, de Gaid Salah, un Etat civil et non militaire et refusant de dialoguer avec le système.

À Alger, malgré la répression policière et la difficulté d’accéder au lieu du rassemblement, nombreux ont été au rendez-vous scandant des slogans à l’encontre de Gaid Salah, refusant de dialoguer avec le pouvoir.

Toujours à la capitale, des pancartes en faveur des détenus d’opinion ont été présentes.

À Skikda, le « peuple veut l’indépendance ».

À Jijel, les manifestants ont réclamé le départ du système, refusant de dialoguer avec ses figures.

À Béjaia, les manifestants ont scandé « pas de dialogue, le départ est obligatoire. »

À Annaba, les voix à l’unisson ont réclamé un Etat civil et non-militaire, et la libération du Moudjahid lakhdar Bouregaâ.

À Chlef, plusieurs slogans ont été scandés, à l’instar « d’un Etat civil, non-militaire » ou « nous nous arrêterons pas ».

M.A.Y