L’Est de l’Algérie rime avec vacances, plages et détente mais aussi avec la Harga malheureusement. Les jeunes sont de plus en plus « séduits » par le faux rêve de la harga, cette immigration clandestine qui souvent engendre la mort ou au meilleur cas l’incarcération de ces migrants clandestins à l’étranger.
Les experts et les spécialistes de l’Établissement Public Hospitalier (EPH) Dr. Denden Mohamed de la wilaya de Skikda n’arrivent pas à identifier les corps des harragas. La majorité sont des jeunes subsahariens, dont les corps attendent dans les morgues depuis des mois et des mois, résultant à une réelle saturation dans le centre en question.
Ces jeunes ont perdu la vie après avoir pris le large vers l’Italie, leurs dépouilles ont été refoulées par la mer. Ces dernières se trouvaient sans vie sur les différentes plages de la wilaya.
Une enquête s’impose
Les services de la protection civile ont transporté les corps vers la morgue de l’hôpital d’Azzaba. Selon le journal l’Est Républicain, le procureur de la république près le tribunal d’Azzaba a ordonné l’ouverture d’une enquête. Cela a été ordonné dans le but d’identifier les défunts, déterminer les circonstances de leur mort et pour effectuer d’autres procédures nécessaires à l’instar d’informer leurs familles.
La semaine dernière, 25 corps de harragas non-identifiés ont été inhumés dans le nouveau cimetière communal, tout en respectant les mesures sanitaires en vigueur en plus de la présence des services de la Gendarmerie nationale.
Les autorités réussiront-elles à endiguer ce phénomène inquiétant qui ne fait qu’augmenter ?