Par ailleurs, le Premier ministre avait fait état d’un montant de 2.400 milliards de dinars de liquidités dont disposent les banques algériennes alors que de l’autre côté il y a pas moins de 3.700 milliards de dinars qui circulent dans le circuit informel que l’Etat n’arrive pas à ramener dans son escarcelle, en plus de la thésaurisation de 25 tonnes d’or d’après les experts.
Ces derniers nous déclarèrent que le retour de cette manne financière qui circule en dehors de tout circuit officiel serait une bouffée d’oxygène pour le Trésor public et proposent dans ce sens des déclarations volontaires aux services des impôts au terme du 31 décembre prochain, en échange d’une plus-value de 7%.
De même, ils préconisent la même démarche pour légaliser les quantités d’or non poinçonnés qui se trouvent dans le marché parallèle principalement dans la capitale et les wilayas de l’Est du pays, notamment à Sétif et Batna.
Cet or se verrait ainsi entrer dans le circuit formel après le poinçonnage par les services concernés contre une taxe forfaitaire car sa commercialisation en l’état est illicite.
Pour sa part, l’expert Kamel Rezzig a dit que cet or qui «sommeille» contribue à la dépréciation du dinar, tout en appelant à la réorganisation totale de ce marché.
En outre, il dit qu’il faut sensibiliser les citoyens par le biais du ministère des Affaires religieuses sur l’importance de la déclaration de cet or et que sa thésaurisation en l’état est illicite.