3.000 enfants ont bénéficié gratuitement d’implants cochléaires depuis 2007

3.000 enfants ont bénéficié gratuitement d’implants cochléaires depuis 2007

Le président de l’Union algérienne des implantés cochléaires et malentendants (UAICM), Boulkercha Manar, a affirmé samedi à Alger que 3.000 enfants malentendants à travers le pays avaient bénéficié gratuitement depuis 2007, d’implants cochléaires, grâce au programme national de lutte contre la surdité, lancé en 2006 par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

« L’Etat algérien est le seul pays dans le monde qui assure à titre gracieux ce type d’implants, estimés à 230 millions de centimes, aux enfants souffrant de surdité », a indiqué M. Boulkercha, à l’occasion de l’ouverture d’un centre de réhabilitation et de soutien psychologique et orthophonique au profit d’enfants implantés cochléaires et malentendants, à Alger.

L’implant n’est « ni remboursable, ni soumis au système de sécurité sociale », ce qui constitue « un lourd fardeau pour les parents », sachant que la partie externe de l’implant coûte à elle seule 90 millions de centimes », a-t-il  précisé.

En cas de panne ou d’usure de cet appareil, l’enfant retombe dans la surdité, a souligné M. Boulkercha, qui a appelé le ministère du travail et de la sécurité sociale à assurer ce type d’appareils, essentiels pour les enfants souffrant de surdité.

Grande pression sur les hopitaux 

Le nombre croissant d’enfants malentendants implantés cochléaires exerce une grande pression sur les hôpitaux notamment en raison de l’importance du suivi post opératoire des enfants implantés cochléaires (séances d’orthophonistes et soutien psychopédagogique), d’où la nécessité d’ouvrir des centres de réhabilitation et de soutien psychologique et orthophonique, à travers les différentes wilayas du pays, a-t-il estimé.

L’UAICM dont le siège est établi à Constantine, oeuvre à ouvrir de tels centres, en vue de réduire la charge sur les hôpitaux et d’assurer une meilleure prise en charge des enfants implantés cochléaires, des points de vues psychologique et orthophonique.

Le centre de réhabilitation et de soutien psychologique et orthophonique pour enfants implantés cochléaires, ouvert ce samedi à Alger, est le deuxième centre après celui crée à Constantine.

Ces centres sont financés par des donateurs et les contributions des parents, a précisé le président de l’UAICM, appelant le ministère de la solidarité nationale à contribuer au financement de ces centres, d’autant qu’ils contribuent à atténuer la pression sur les hôpitaux.