Le film Azar, réalisé par Malik Bourkache, nous invite à découvrir la vie de trois femmes kabyles, qui perpétuent des savoir-faire ancestraux dans les montagnes d’Algérie. Un voyage intime et poétique, qui nous interroge sur notre rapport à la terre, au temps et à la matière.
Azar, qui signifie racine en berbère, est le premier long-métrage documentaire de Malik Bourkache, un jeune réalisateur franco-algérien, qui a grandi en Kabylie. Il a voulu rendre hommage à ces femmes, qui ont marqué son enfance, en captant leur quotidien rythmé par une succession de tâches, comme l’agriculture, le tissage ou la poterie.
Des gestes simples, mais empreints d’une rigueur et d’une ancestralité, qui contrastent avec notre mode de vie moderne, souvent déconnecté de la nature.
Le film, d’une durée de 72 minutes, est une immersion dans le paysage magnifique des montagnes de Kabylie, où les couleurs, les sons et les odeurs se mêlent harmonieusement.
Le réalisateur a choisi de ne pas utiliser de voix off, ni de musique, pour laisser la parole aux femmes, qui se confient sur leur histoire, leur culture, leur foi et leurs rêves. Leur regard, à la fois fier et doux, nous touche par sa sincérité et sa sagesse.
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Ce documentaire qui nous ramène à l’essentiel, aux fondamentaux de la vie : la terre, nous invite aussi à réfléchir sur notre rapport au monde, à la création et à la transmission. Il nous montre aussi la beauté et la richesse d’une culture millénaire, qui résiste aux aléas de l’histoire et aux menaces de la mondialisation.
Le film a été présenté en avant-première le 13 janvier 2024 à Paris, en présence du réalisateur, qui a échangé avec le public. Il le diffusera prochainement dans plusieurs salles de cinéma en France et en Algérie. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le compte Instagram du réalisateur.
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