Depuis la mise en application du fond national d’aide aux femmes divorcées sur décision du Président de la République, 598 demandes ont été réceptionnées. Les services judiciaires compétents ont édicté quant à eux 594 ordres de wilaya en ce sens.
306 demandes ont été satisfaites, permettant ainsi à plus de 599 femmes et 238 enfants d’en tirer profit, a précisé, jeudi 23 février, le ministre de la justice, garde des sceaux,Tayeb Louh, lors des questions orales à l’Assemblée (APN).
Pour le ministre ce fond fraichement instauré en est à ses premières applications. Quant aux demandes non satisfaites, il a fait savoir qu’elles remontent à l’époque où ce fond n’existait pas encore.
Il expliquera que les dispositions ne s’appliquent pas avec un effet rétroactif. Le garde des sceaux s’est voulu rassurant à l’égard de cette frange vulnérable de la société en affirmant que ce fond national est intervenu dans le cadre d’une politique « claire » sur instruction du Chef de l’Etat pour « mettre fin à une situation déplorable que subissaient certaines familles. »
La loi a été fondée sur le principe de la solidarité sociale. Elle est considérée comme une solution pratique à ce genre de conflits sociaux. « Les aides arrivent à destination en temps voulu » tient à préciser le ministre.