Réduire la facture de l’importation et encourager la production nationale de médicaments pour atteindre les 70% de production nationale, restent les défis que le gouvernement Algérien s’est lancé ces dernières années.
Des facilitations et un « grand soutien » ont été accordés aux opérateurs qui produiront localement des produits inscrits dans la liste d’importation. A cet effet, on apprend que 152 agréments provisoires ont été accordés par le ministère de la Santé et de la population à des investisseurs privés pour réaliser des usines de production de médicaments en 2016.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la directive du Premier ministre qui a fixé la date du 31 décembre 2016 comme ultimatum donné aux importateurs de médicaments pour se lancer de manière effective dans la production toujours dans l’objectif de réduire la facture d’importation d’année en année importante.
Selon une source du ministère, pas moins de 20 projets sont en cours de réalisation. Les investisseurs auront deux années pour achever leurs projets qui doivent entrer en exploitation vers la fin de l’année 2017 sinon, leurs autorisations d’importations seront retirées.
Quant au quota d’importation pour l’année 2018, il sera fixé en fonction de l’état d’avancement des projets d’unités de productions locales. Les opérateurs dont les projets dépasseront les 30% bénéficieront de la primauté dans l’importation de médicaments.
Notons que l’Algérie compte actuellement 80 usines de productions de médicaments et produits pharmaceutiques qui couvrent 45% de la demande nationale. Le secteur privé est leader avec 82% de parts de marché contre 18% pour le secteur public. Le marché national de médicament enregistre une croissance annuelle variant de 9 à 11%.