33 ans après sa disparition, l’un des meilleurs auteurs algériens reste vivant dans nos esprits, décédé un certain 26 février 1989, dans un accident de voiture du côté d’Ain Defla, il était écrivain, anthropologue et linguiste spécialisé de langue et de la culture berbère.
Parmi ses œuvres les plus connus on retrouve : « La Colline oubliée » 1952, « Le sommeil du juste 1955 », « L’opium et le bâton » 1965. Ce dernier est né le 28 décembre 1917 dans le village de Touirirt Mimoun dans la commune d’Ath Yenni à Tizi Ouzou.
Des décennies après la disparition de Mouloud Mammeri, ce dernier a marqué et marque encore des générations à travers ses écrits. Outre la littérature, il est considéré comme l’un des symboles de l’identité amazigh, et ce, à travers pleins de travaux de recherche dans le domaine de la linguistique (Précis de grammaire berbère, 1988) mais aussi dans le domaine de la poésie berbère (Les Isefra de Si Mohand ou M’hand, traduction 1969).
Hommages à Mouloud Mammeri
Cette année, comme les précédentes, les hommages à ce grand homme sont nombreux. Tout un programme est prévu s’étalant sur 4 jours, du 26 février au 1er mars.
Outre les activités prévues comme chaque année au niveau d’Ath Yenni qui est sa région natal, la direction de la culture a choisi de répartir ces activités sur plusieurs établissements culturels de la wilaya de Tizi Ouzou, en collaboration avec la direction de l’éducation et l’université Mouloud Mammeri.
Au programme de cet hommage : Cérémonie de la troisième édition de la meilleure pièce de théâtre en langue Amazigh qui aura lieu au niveau du théâtre régional Kateb Yacine ; Expositions, vous pourrez assister à une exposition autour de la vie de l’auteur et de la vie de Mouloud Mammeri, une autre avec les livres de la bibliothèque de la maison de la culture de Tizi Ouzou.
Mais aussi : des conférences sur ce dernier qui seront animées par les auteurs Hacene Halouane et Hamid Belik ; Des projections de films adaptés de ses deux romans « La colline oubliée » et « L’opium et le bâton » ; Ateliers de lecture, d’écriture et de dessin au profit des adhérents de la maison de culture qui porte le nom de Mouloud Mammeri.
