Pour le troisième jour consécutif de leur grève, les magistrats ont tenu des sit-ins dans plusieurs cours de Justice du pays notamment à Ain Temouchent, Sidi Bel Abbès, Annaba, Béchar, Saida et Ouargla ce mardi 29 octobre 2019.
قضاة يحتجون أمام مجلس قضاء ولاية سعيدة pic.twitter.com/FedFBQpz9f
— EL BILAD – البلاد (@El_Bilade) October 29, 2019
قضاة يحتجون أمام مجلس قضاة ولاية عنابة pic.twitter.com/6RqzBUCVYi
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قضاة يحتجون أمام مجلس قضاء ولاية عين تيموشنت pic.twitter.com/EDSO9IgIlI
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قضاة يحتجون أمام مجلس قضاء ولاية ورقلة pic.twitter.com/8qCyNMtuLA
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A Alger, des juges et procureures ont boycotté les audiences programmées ce mardi dans plusieurs tribunaux de la capitale et se sont rassemblés sur les escaliers de la Cour d’Alger, située à Ruisseau, à partir de 10H pour exiger “une justice libre et indépendante”.
En affirmant que la grève se poursuit dans le territoire nationale le président du syndicat national des magistrats souligne le taux de suivi de 98% qu’a enregistré la grève « sans précédent dans aucun des secteurs” représente Issaad Mabrouk explique que les magistrats ont eu recours à cette grève en l’absence d’autres alternative.
“Il ne s’agit pas d’une affaire personnelle avec le ministre ou le ministère. La Justice algérienne est passée par des situations pénibles pendant plusieurs décennie. Le cumul des problèmes, jamais traités, a abouti à cette situation.”, a-t-il rajouté.
“La principale revendication des juges est l’instauration de l’indépendance réelle de la justice, en réponse à la volonté populaire, loin de tout populisme et de tout autoritarisme”.
Pour rappel, le syndicat national des magistrats a appelé à une grève nationale illimitée suite au changement annuel opéré par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zerghmati et qui a touché un total de 2998 magistrats.