La pandémie de la COVID-19 revient sur le devant de la scène depuis quelques jours. La parole est plus que jamais accordée aux médecins et spécialistes qui s’accordent tous à dire que la quatrième vague est à nos portes.
Malgré cette convergence, il existe en effet quelques disparités concernant le degré de virulence attendue de la prochaine vague. Entre ceux qui disent qu’elle sera plus virulente que la précédente et ceux qui appréhendent les moyens médicaux pour contrer la pandémie, Dr Bekkat Berkani se montre plutôt rassurant.
Dans une déclaration à Radio Sétif, le spécialiste estime que la quatrième vague qui est sans doute inévitable, sera moins virulente et dangereuse que la précédente. Pour lui, l’Algérie a acquis une certaine expérience dans la gestion des crises sanitaires. Ajoutons à cela le fait que 11 millions d’Algériens aient reçu la première dose du vaccin anti-covid.
Cependant, la stabilité constatée actuellement en Algérie ne doit pas faire oublier aux citoyens que les chiffres communiqués ne reflètent que les résultats des tests PCR, souligne le spécialiste, avant d’ajouter que beaucoup de personnes atteintes ne sont pas recensées.
Ainsi, il faut savoir que l’hiver est la saison des maladies virales, ce qui va probablement accélérer l’arrivée de la quatrième vague, poursuit l’interlocuteur.
Dr Berkani plaide pour une 3ᵉ dose
« Nous nous employons actuellement à nous préparer à la quatrième vague, pour minimiser son impact ». Le citoyen doit aussi y participer en adoptant les gestes barrières, mais aussi en se dirigeant vers les centres de vaccination.
À ce propos, le président de l’ordre des médecins affirme que le vaccin produit en Algérie est disponible en quantités suffisantes, il est excellent et efficace. Il faut profiter de l’accalmie et se faire vacciner, précise-t-il, tout en insistant sur la nécessité de recevoir une troisième dose, notamment pour les personnes fragiles et malades chroniques.
« Scientifiquement, on dit que le virus vit ses derniers jours lorsque l’immunité collective est atteinte », souligne le spécialiste, tout en indiquant que l’Algérie n’a enregistré aucun autre variant. Il s’agit toujours du variant Delta qui nécessite de grandes quantités d’oxygène.