Alors que certains attendent l’arrivée de la quatrième vague de la covid-19, le Pr Nibouche quant à lui pense qu’il faut agir maintenant, et que si la flambée arrive, il sera déjà trop tard. Le même spécialiste s’est penché sur plusieurs solutions simples, qui peuvent faire éviter à l’Algérie une énième catastrophe.
Dans un entretien accordé à Radio Sétif, le Pr Nibouche, directeur du service cardiologie à la capitale Alger, affirme qu’il s’est « étonné de ceux qui parlent de la quatrième vague au futur, alors que c’est maintenant qu’il faut agir ». Le spécialiste estime « qu’il faut encercler le virus maintenant ».
Lors du même entretien, le spécialiste affirme qu’une moyenne de 5 décès par jour revient à déplorer 200 morts par mois, « ce qui est un grand nombre ». Afin d’éviter davantage de décès, le Pr Nibouche mise sur la vaccination, et déplore que 13 millions de doses risquent la péremption alors que le pays se dirige de pas fermes vers une nouvelle vague épidémique.
Campagne vaccinale : vers un changement de stratégie
Lors d’une réunion où était présent le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, le Pr Nibouche a affirmé que la revendication qui a primé était celle portant sur « un changement de la stratégie de la vaccination ». Le même intervenant confie que « l’on s’attend plus des Algériens qu’ils aillent se faire vacciner volontiers ». Selon lui, il s’agit d’une chose « improbable ».
Le professeur Nibouche a également plaidé pour l’obligation de la vaccination au sein du secteur de la Santé. Tout le corps médical doit être vacciné selon spécialiste, comme c’est le cas dans tous les pays du monde. Le médecin ajoute que le pass sanitaire doit également être instauré au niveau des universités et de divers endroits publics.
Pour que le pays puisse faire face à la quatrième vague, il est urgent, selon le Pr Nibouche, de connaitre les régions qui connaissent une flambée, de faire une enquête épidémiologique afin d’instaurer une carte et d’encercler ensuite le virus avant que cela ne soit trop tard. La mise en place de centres dédiés à la réception de patients contaminés doit également se faire en toute urgence, selon le même intervenant.