Les cas de contamination à la covid-19 repartent à la hausse, suscitant ainsi les inquiétudes des spécialistes et des responsables du secteur de la santé. Une quatrième vague serait déjà dans sa première étape en Algérie, la flambée ne serait donc pas loin, estiment plusieurs experts.
Le Pr Sanhadji, président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, est parmi les spécialistes qui mettent en garde contre une nouvelle vague depuis plusieurs semaines. Selon ce spécialiste, la nouvelle vague est désormais parmi nous, bien qu’elle soit encore à ses commencements.
Intervenant sur les ondes de la Radio Nationale, le Pr Sanhadji a affirmé que cette flambée prochaine risque de faire rentrer l’Algérie dans un nouveau confinement sanitaire. Pour cet expert, plusieurs mesures pourraient cependant voir le jour, et ce, afin d’aider le pays à sortir de cette prochaine vague avec le moins de dégâts.
Vers l’instauration du Pass sanitaire
Toujours lors de la même émission radiophonique, le Pr Sanhadji a clairement affiché des prédictions pessimistes. Il a notamment confié que le non-respect des mesures barrières par les citoyens, ainsi que leur refus d’aller se faire vacciner va, sans aucun doute, influencer grandement la courbe ascendante des contaminations au coronavirus en Algérie.
Pour éviter la catastrophe, toujours selon le même intervenant, le choix du retour au confinement n’est pas du tout à écarter, et reste très probable. Cette décision, ajoute-t-il, est toutefois entre les mains des hautes autorités de l’état.
Le Pr Sanhadji a également insisté sur la vaccination, seule porte de sortie de la pandémie qui s’offre à nous selon lui. Le Professeur a notamment invité les citoyens à aller se faire vacciner tout en indiquant que l’instauration des pass sanitaires pour accéder aux lieux publics n’est pas du tout écarté.
L’instauration des pass sanitaires est une mesure qui a refait surface ces derniers jours après que la réticence aux vaccins est devenue la norme au sein des Algériens. Selon le Pr Nibouche, il ne faut plus « s’attendre à ce que les Algériens aillent se faire vacciner volontiers », il ajoute qu’il faut « changer de stratégie ».