L’Algérie entre officiellement dans la zone du danger. La pandémie reprend de plus belle, et outre les cas de contamination qui affichant une tendance haussière, les cas d’hospitalisation, eux aussi, commencent à se multiplier, menaçant de surcharger les hôpitaux. Les spécialistes aspirent à passer cette quatrième vague sans déplorer trop de décès.
Intervenant sur les ondes de Radio Sétif, le Pr Melhag, expert en virologie, explique que la quatrième vague « se distingue des précédentes vagues par la présence de plusieurs variants dont les plus importants sont le Delta et l’Omicron, mais aussi les virus hivernaux qui compliquent encore plus la situation à cause de la ressemblance des symptômes ».
Omicron dominera bientôt
Le spécialiste souligne que le nombre de patients admis en réanimation a augmenté, idem pour le nombre de décès. Cela est dû, selon le Pr Melhag à la faiblesse du taux de vaccination en Algérie.
« Nous prévoyons que le variant Omicron va dominer au cours des prochaines semaines », fait savoir l’expert, qui ajoute que la situation va être compliquée vu « qu’on va constater une surcharge au niveau de certains hôpitaux et une augmentation des cas de contamination d’une manière accélérée ».
Le Pr Melhag s’est également penché sur le cas des enfants, touchés cette fois-ci de plein fouet par le coronavirus. Il assure que « les enfants sont impactés par le covid-19 et sont par ailleurs transmetteurs du virus ».
Pour finir, le spécialiste affirme que « les expériences scientifiques ont démontré que la vaccination protège des complications qui nécessitent une admission aux services de réanimation, mais aussi de la hausse du nombre de décès ».