Ils sont plusieurs milliers à battre le pavé et sortir dans les rues pour ce 50e mardi de mobilisation estudiantine contre le régime en place.
Les étudiants continuent de donner la voix à une révolution citoyenne pacifique,le temps est à l’action unitaire et au resserrement des rangs, la mobilisation n’a pas faibli ce mardi, même si beaucoup d’étudiants étaient absents pour cause d’examens.
Il fait beau en cette matinée de mardi, les étudiants continuent à faire acte de présence et quoi de mieux pour célébrer ce 50e mardi que de savoir qu’un symbole du Hirak Samir Benlarbi enfin libre ! Depuis lundi, en effet, l’icône du Hirak a quitté la sinistre prison d’El Harrach et a retrouvé les siens après plusieurs mois de détention.
La marée humaine s’engage sur la rue aux cris de : «Ya Ali Ammar, bladi fi danger, enkemlou fiha la bataille d’Alger !» (Ali Ammar, mon pays est en danger, on poursuivra la Bataille d’Alger), «Pouvoir assassin !» , «Dawla madania, machi askaria !» (Etat, civil, pas militaire), «Baouha el khawana, baouha !» (Ils ont vendu la patrie), Les manifestants ont aussi scandé des slogans hostiles au pouvoir en place : « Etat civil et non militaire », « y en a marre des généraux », ou encore « justice indépendante », « libérez les détenus ».
Le degré de conscience est très haut, ça prouve que l’objectif du Hirak dépasse tous les personnages du régime et se place au-dessus de toutes les figures. Il s’agit d’un changement radical pour aller vers une Algérie plurielle et un Etat de droit, de la démocratie et des libertés, et surtout une justice indépendante.
ch.LAIB
« تبون مزور جابوه العسكر، ماكانش الشرعية، و الشعب تحرر هو الي يقرر، دولة مدنية »#الجزائر#حراك_الثلاثاء#ثلاثاء_الطلبة#الثلاثاء_50 #Alger#Algerie#Mardi_50#Mardi_des_Etudiants pic.twitter.com/IFO8Pq23DX
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) February 4, 2020