Initialement prévu pour le mois de septembre de l’année passée, la restructuration effective de la Société de gestion des participations de l’Etat-Tavaux Publics SINTRA (SGP-TP SINTRA) en trois grands groupes industriels, a eu lieu, ce matin, à Alger.
Boudjemâa Talai, ministre des Travaux publics et des Transports a procédé, ce matin au Cercle militaire de l’armée, à la reconfiguration du secteur public marchand relevant de son département et ce, en application de la résolution du Conseil des participations de l’Etat prise le 28 mars 2015. Où il a été, en effet, décidé de la création de 3 groupes à partir de 51 entreprises du portefeuille de l’actuelle société de gestion des participations (SGP-TP Sintra). Il s’agit d’un groupe «Travaux» dénommé GITRA, comprenant 21 filiales, un groupe travaux à dominante «Travaux maritimes», dénommé GITRAMA, comprenant 21 filiales et enfin le groupe «engineering et contrôle», dénommé GEICA, comprenant 9 filiales.
Lors de son bref discours, Boudjemâa Talai a tenu d’abord à rassurer les travailleurs de son secteur, leur précisant que les acquis sociaux ne seront pas touchés. Le ministre a ainsi indiqué que les 40 000 poste d’emplois que comptent les 51 entreprises des 3 nouveaux groupes seront sauvegardés, tout en souhaitant la création d’autres postes.
Il dira également que l’objectif essentiel de cette réorganisation est de « mettre en place un nouveau mode de gestion moderne» au profit de l’économie nationale. Il est également question de mettre en place la stratégie globale de développement du secteur des travaux publics et la modernisation de son outil de réalisation. Pour le ministre, la réalisation de la plus grande part des programmes d’infrastructures, par les entreprises nationales, et ce, dans des meilleurs délais et essentiellement de coût économique et social.
Inscrite dans le cadre de la nouvelle organisation du secteur public marchand industriel, décidée dans le cadre du plan d’action du gouvernement (2015/2019), cette organisation est nécessaire pour le renouvellement de la ressource humaine et sa formation. Cette restructuration permettra de suivre et contrôler les projets lancés par l’Etat et même de les entretenir. Ceci, permettra également une meilleure cohésion entre les différents acteurs qui interviennent sur le terrain dans la gestion des travaux.