À l’issue du 15 ᵉ sommet des BRICS, tenu en Afrique du Sud, une importante annonce a été faite. Le dernier jour du forum Brics-Africa Outreach a été marqué par une annonce qui confirme les aspirations de ce nouveau bloc.
Ainsi, les adhésions de six nouveaux pays ont reçu une accréditation officielle. « L’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis rejoignent les BRICS », a déclaré le président sudafricain, Cyril Ramaphosa. Une adhésion qui prendra effet à compter du 1ᵉʳ janvier 2024.
À cet effet, le bloc des BRICS compte désormais 11 pays dans ses rangs. « Avec ce sommet, les Brics entament un nouveau chapitre » conclut le président Cyril Ramaphosa lors d’une conférence de presse conjointe des dirigeants du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine.
Quant à l’Algérie, dont l’adhésion au BRICS constituait l’un de ses objectifs économiques prioritaires de l’année 2023, elle devra patienter jusqu’aux prochaines sessions du processus d’expansion pour rejoindre le club.
La candidature de l’Algérie non-retenue pour la 1re phase du processus d’expansion des BRICS
Pour cette première phase d’expansion du groupe, les dirigeants des BRICS ont décidé d’inviter l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis à devenir membres à part entière du groupe, à partir de janvier 2024.
De ce fait, l’Algérie, qui ambitionnait de rejoindre le club dès cette année (même en tant que membre observateur), devra patienter jusqu’aux prochains travaux d’expansion des BRICS pour concrétiser cet objectif.
Ceci dit, de nombreux observateurs s’attendaient à cette non-sélection de la candidature algérienne, surtout après que le président Tebboune a décidé de faire l’impasse sur ce 15e sommet, en se contentant d’y déléguer son ministre des Finanes, Laaziz Faid.
? À LIRE AUSSI : Le Qatar va construire un nouveau complexe pétrochimique en Algérie
Pourtant, au cours des derniers mois, Abdelmadjid Tebboune n’a pas ménagé ses efforts pour plaider en faveur de l’entrée de l’Algérie aux BRICS. Le président s’est rendu chez les dirigeants des pays membres les plus influents ; à savoir Poutine (Russie), en juin, et Xi Jinping (Chine), en juillet.
Ainsi, l’Algérie, qui fait partie d’une liste de 23 pays qui veulent rejoindre les BRICS, devra patienter et travailler à améliorer ses indicateurs économiques afin de donner plus de poids à sa candidature. Car après cette phase initiale, « d’autres phases suivront », a souligné le président sudafricain, Ramaphosa.
Les BRICS fixent les conditions d’adhésion pour les nouveaux pays
Plusieurs pays, dont l’Algérie, ont affiché leurs intérêts ou ont formulé leurs demandes de rejoindre les BRICS. Dans cette optique, la question de l’expansion a été à l’ordre du jour de ce 15 ᵉ sommet des BRICS.
En effet, le ministre sudafricain des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a indiqué, « Nous avons trouvé un accord sur la question de l’expansion. Nous avons adopté un document qui définit les lignes directrices, les principes et les processus d’examen des pays qui souhaitent devenir membres des BRICS », dit-il sur les ondes de la radio sudafricaine.
? À LIRE AUSSI : Ce pays européen facilite l’octroi de la nationalité aux ressortissants étrangers
Le chef de la diplomatie de l’Afrique du Sud a ajouté que, dans ce sens, « les choses s’avancent positivement. »
JUST IN: BRICS leaders agree to expand the alliance, announcement to be made tomorrow. pic.twitter.com/wmfdWV38xI
—BRICS (@BRICSinfo) August 23, 2023