Le militant nationaliste de la cause algérienne, Souidani Boudjemâa, a été qualifié par des compagnons de lutte d’« homme actif et de terrain », car, « il est considéré comme un des combattants qui ont sacrifié leur vie pour l’Algérie et la dignité du peuple ».
A l’occasion de la commémoration du 61e anniversaire de sa mort au combat, organisée au musée du Moudjahid à Alger, en présence d’anciens moudjahidine, de chercheurs en histoire et d’étudiants, l’universitaire Abdelkrim Menaser a tenu à préciser, que « Souidani Boudjemâa est tombé au champ d’honneur le 16 avril 1956 et non pas le 17 avril » de la même année, abattu par des coups de feu mettant fin à la lutte de ce militant, à Magtaa Kheira dans la wilaya de Tipasa. Ensuite, le conférencier évoquera la vie de ce martyr au sein de sa famille et plus particulièrement durant sa lutte contre l’armée coloniale, qui s’acharnait à l’éliminer pour le neutraliser définitivement.
Selon le chercheur en histoire, le militant Souidani Boudjemâa, natif de la wilaya de Guelma a commencé son parcours militaire dans cette ville avant de rejoindre la wilaya I, a participé aux offensives dès le début du déclenchement de la Révolution nationale le 1er Novembre 1954, notamment au niveau de la wilaya de Blida, dont, Boufarik, Halouiya, Hammam Melouane, la Mitidja et d’autres régions aussi. Dans ce cadre, le chercheur a tenu à préciser que le militant Soudani Boudjemâa « doit être un exemple à suivre, notamment pour notre postérité », car « il avait mobilisé des militants pour la cause algérienne », c’est pourquoi, le parcours de Souidani Boudjemâa « ne doit pas passer inaperçu pour nous et pour nos jeunes ».
L’un des compagnons, Omar Samet a rappelé le comportement de ce révolutionnaire au sein des militants et de sa famille, il indiquera que « il avait côtoyé les leaders de la Révolution de libération nationale » comme « il avait construit une maison pour organiser des réunions, afin de sensibiliser sur la révolution », notamment qu’il était membre du groupe 22.