6500 enfants demunis attendent impatiemment le fameux trousseau : L’APC de Mostaganem aux abonnés absents

6500 enfants demunis attendent impatiemment le fameux trousseau : L’APC de Mostaganem aux abonnés absents

8e754bcfb36be0f6254ab8eb50d7fad3_L.jpgContrairement à toutes les communes du pays, la commune de Mostaganem n’a pas distribué des trousseaux scolaires à ses élèves issus de familles démunies. Quinze jours après la rentrée scolaire, l’APC de Mostaganem toujours aux abonnés absents.

Cette situation n’a pas laissé indifférents, les élus de l’APC qui s’interrogent sur les réelles raisons qui ont empêché la Mairie de Mostaganem de réitérer cette opération de solidarité qui se répète avec chaque rentrée scolaire. Selon nos sources, 6500 enfants démunis attendent impatiemment le fameux trousseau qui leur permettra d’entamer la saison scolaire sous de bons auspices.

Cependant, aucun achat n’a été effectué bien qu’il eut une délibération de l’APC en décembre 2015 qui réserve un chapitre pour l’achat des trousseaux scolaires et qui devrait être inclus dans le budget primitif (BP). Selon un élu à l’APC de Mostaganem, il y a eu bel et bien une consultation qui a été lancée pour le choix du fournisseur des articles scolaires. Selon nos sources, après l’ouverture des plis, le premier moins disant n’aurait pas honoré ses engagements et n’aurait pas respecté le cahier des charges mis en place à cet effet, ce qui engage la 2ème offre qui devrait être retenue à la faveur de l’abandon du premier choix.

Malheureusement, la procédure n’a pas été poursuivie, selon le même élu, qui ajoute que le retard enregistré jusqu’à présent rend difficile la scolarité des élèves démunis de Mostaganem, qui se seraient déjà débrouillés pour avoir le précieux trousseau. Cela peut nous amener à dire que des ménages se seraient peut-être endettés pour pouvoir garantir à leurs progénitures une rentrée scolaire dans la dignité.

Notre source affirme que le facteur du temps ne semble pas inquiéter l’Exécutif communal et notamment le maire qui serait sorti en congé au même moment que le secrétaire général de la commune, laissant en instance le dossier de la solidarité de la rentrée scolaire. Et le résultat est là : 6500 enfants n’ont pas eu une rentrée digne de ce nom. La question qui se pose qui est responsable de cette ‘’négligence’’ ? Y a-t-il anguille sous roche ?