Alors que l’Algérie traverse une situation économique des plus difficiles, le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter, menaçant ainsi le tissu social du pays. Face à cette problématique qui n’est pas des moindres, le gouvernement tente d’y faire face de plusieurs manières.
L’assurance chômage est l’une des solutions mise en place par le gouvernement, pour assurer un minimum de revenus aux sans emploi. Selon le Premier ministre, Aimene Benabderrahmane, près de 200.000 travailleurs ayant été licenciés ont pu bénéficier de ce dispositif.
En effet, lors d’une séance en plénière à l’APN, le Premier ministre a déclaré, devant les députés, que le nombre des salariés licenciés est de 190.805, bénéficiaires de l’assurance chômage.
Le ministre explique que cette « indemnité concerne les travailleurs qui ont été licenciés de manière involontaire, pour des raisons économiques. Cela peut arriver dans le cadre d’une compression d’effectif ou d’une cessation d’activité de l’employeur ».
Assurance chômage : 7500 bénéficiaires par an
Benabderrahmane indique que « cette indemnité est octroyée par la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC). L’assurance chômage bénéficie de 1,5 % seulement des cotisations de la Caisse des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), confie cependant le premier ministre ».
Lors de la même séance de la Chambre basse, le Premier ministre affirme que « 7.380 salariés licenciés bénéficient de l’assurance chômage chaque année ».
Concernant l’allocation chômage, mise en place dernièrement, suite à une ordonnance du président Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre indique qu’elle sera destinée aux jeunes primo-demandeurs d’emploi, âgés entre 19 et 40 ans. Ces derniers doivent toutefois être inscrits sur les listes de l’ANEM.
Ces deux dispositifs et celui de l’insertion sociale, dont ce dernier est destiné aux chômeurs âgés entre 18 et 60 ans bénéficiaires d’un salaire égal ou supérieur au SNMG, dans un cadre contractuel, permettent, d’après le même intervenant, d’assurer la catégorie des chômeurs primo-demandeurs d’emploi sans revenu, le minimum d’une vie décente.