Depuis l’ouverture partielle des frontières aériennes le 1er juin dernier, la communauté algérienne à l’étranger cherche sans cesse des billets et des vols pour gagner le pays après 15 mois de fermeture. Certains restent branchés sur les sites officiels des compagnies aériennes dans l’espoir de décrocher un billet, d’autres dénoncent la cherté des billets et la rareté des vols.
Cependant, cette situation ne semble pas durer. En effet, selon le conseiller du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger, Nazih Berramdane, Air Algérie s’apprêterait à augmenter le nombre de vols internationaux. Une bonne nouvelle pour la diaspora qui attend depuis le premier juin dernier de rejoindre le pays.
L’annonce a été faite lors d’une rencontre organisée par le consul général d’Algérie à Marseille (sud de la France). Durant conférence le conseiller de Tebboune a échangé avec les représentants de la diaspora algérienne en France, dont le député de la Zone 2 sud de la France, Tawfiq Khedim.
Lors de la rencontre, le député Khedim a profité de l’occasion pour appeler les autorités à reprendre les désertes aériennes et traversés maritimes afin de faciliter le retour au pays des Algériens.
D’un autre côté, Nazih Berramdane a fait savoir qu’il avait remis au président Tebboune une proposition d’augmentation du nombre de vols. Toutefois, Cette dernière dépend de la situation sanitaire.
L’Algérie sur la liste rouge de la France
À compter du samedi 21 août, l’Algérie sera officiellement classée sur la liste rouge de la France. Une décision qui a été annoncée hier, jeudi 19 aout, et qui va compliquer encore plus les démarches aux algériens qui veulent rejoindre l’Hexagone.
En effet, les voyageurs doivent présenter un motif impérieux ainsi qu’un test PCR ou antigénique négatif de moins de 48 h à l’embarquement, en Algérie. Une fois arrivés en France, ils seront obligés de refaire un test antigénique et de se confiner pendant 10 jours. Ces conditions draconiennes concernent les Algériens non vaccinés et ceux vaccinés avec un vaccin non reconnu en France.
Quant à ceux qui ont reçu un des vaccins reconnu par la France (Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson), ils seront épargnés de ces démarches.