Quatre-vingt-six mille (86.000) sociétés françaises, pour la plupart spécialisées dans le tourisme, l’hôtellerie et l’industrie alimentaire ont demandé officiellement d’investir dans le marché algérien qu’elles jugent « stable » et « à l’abri des menaces sécuritaires » au moment où le vieux continent est en proie aux attentats et aux explosions attribués le plus souvent au groupe terroriste « Daech ».
Pour échapper à la menace dite « Daech », centenaires opérateurs économiques français préfèrent investir leur argent en Algérie considérée comme « la porte de l’Afrique ».
86.000 sociétés hexagonales spécialisées dans l’industrie alimentaire, le tourisme, l’hôtellerie et l’énergie solaire ont officiellement formulé des demandes auprès des autorités algériennes pour s’investir sur le marché algérien et créer des filiales, y compris des start-up. C’est ce qu’a révélé le président de la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie en France (CACIFrance), Kaci Aït Yala.
Pour ce dernier, les investisseurs français ont opté pour l’Algérie grâce à la sécurité qui règne dans ce pays, contrairement à la menace grandissante qui plane sur l’Europe.
Notre interlocuteur a également fait savoir que la CACIFrance s’attelait à examiner la possibilité d’inciter les investisseurs binationaux d’accéder au marché algérien, indiquant que 400.000 hommes d’affaires activant en France sont d’origine algérienne, ajoutant que bon nombre d’entre eux souhaitent se lancer en Algérie.
Par ailleurs, il a indiqué qu’une rencontre algéro-française se tiendra en octobre prochain à Paris au cours de laquelle il sera procédé à la finalisation des accords de partenariat, ajoutant qu’une rencontre officielle aura lieu chaque année entre opérateurs et responsables des deux pays pour discuter de l’économie.