En Algérie, la subvention gouvernementale de nombreux produits de base est courante, mais trop souvent ces produits se retrouvent gaspillés dans les poubelles. Le gaspillage alimentaire sévit à grande échelle dans le pays, où chaque année, 900 millions de baguettes finissent à la benne.
En effet, une étude de l’Agence nationale des déchets, datant d’avril 2023, révèle que 54 % des déchets en Algérie sont des produits alimentaires, et le pain est en tête de liste, et ce phénomène s’intensifie particulièrement pendant le mois de ramadan.
Le ministre du Commerce et de la promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a officiellement lancé le 4 mars une campagne nationale contre le gaspillage alimentaire. Cette initiative, en prévision du mois de carême, vise à sensibiliser les citoyens à l’ampleur du problème.
En effet, le ministre du Commerce a souligné que pendant le mois sacré du Ramadan, on gaspille plus de 100 millions de baguettes de pain. Le chiffre annuel de 900 millions de baguettes, donc 320 millions de dollars, est alarmant. Il est temps d’agir.
Les données sont révélatrices : chaque Algérien jette en moyenne 20 baguettes de pain par an. Ces produits gaspillés, importés en devises fortes et subventionnés par l’État, nécessitent une prise de conscience collective.
Appel à l’action : engager les Influenceurs pour contrer le gaspillage alimentaire
En outre, le gouvernement peine à mettre en œuvre une stratégie efficace pour contrer le gaspillage alimentaire. Les subventions ciblées, votées il y a plusieurs mois, n’ont pas été pleinement appliquées. Des efforts de sensibilisation ont été initiés, mais plus d’action est nécessaire.
De plus, les associations de consommateurs soulignent que la surconsommation entraîne des tensions sur le marché et des hausses de prix. Dans sa campagne de sensibilisation, le ministère a fait appel aux influenceurs pour amplifier le message et mobiliser l’opinion publique.
Pour conclure, le gaspillage alimentaire en Algérie est un problème complexe, mais des solutions existent. Avec une sensibilisation accrue, une action gouvernementale efficace et la mobilisation de la société, il est possible de réduire ce phénomène et de construire un avenir plus durable.