Demain, la ville d e Bobigny donnera l e coup d’envoi à la 9ème édition des rencontres du cinéma citoyen initiées par Magic Cinéma et cela avec la projection de l’oeuvre « Téhéran sans frontière» du réalisateur Sepidah Farsi.
Ces rencontres qui se poursuivront jusqu’au 20 octobre sous le slogan «résonances… créer, c’est résister» abriteront une série de soirées cinématographiques thématisées dont deux consacrées à l’Algérie.
En effet, les soirées des 17 et 18 octobre présenteront au public un focus sur l’Algérie en hommage au militant et ami de l’Algérie Francis Jeanson avec en prime la projection du documentaire belge les Racines du brouillard de la réalisatrice Donia Bovet ainsi que la coproduction franco-algérienne l’Algérie, d’autres regards de Raphaël Pillosio.
Quant à la seconde soirée, elle verra la projection du long métrage Ben Boulaïd d’Ahmed Rachedi et Vivantes ! de Saïd Oueld Khelifa.
Rappelons que ces deux films seront présentés en avantpremière. L’événement comptera aussi la participation du cinéaste Abdelkrim Bahloul, récemment primé au festival du film de Namur pour le meilleur scénario.
M. Bahloul présentera en exclusivité son oeuvre Voyage à Alger. Juste avant, les cinéphiles pourront découvrir un court métrage de Jorge Leon intitulé 10 mn.
Ce dernier raconte en 19 minutes la vie d’une femme bulgare tourmentée à travers toute l’Europe.
Par ailleurs, les 9èmes rencontres du cinéma citoyen, c’est aussi une soirée de films d’actualité avec London River de Rachid Bouchareb, une soirée dédiée au jeune public et une autre en hommage à la Palestine.
Cette soirée qui se tiendra sur le thème «Solidarité Palestine» prévoit de projeter sur grand écrans D’une seule voix de Xavier de Lauzane, L’anniversaire de Leila de Rachid masharawi et le court métrage George Ibrahim, un rêve de Palestine et cela le 15 octobre prochain. Par ailleurs, une exposition qui se tiendra jusqu’au 16 novembre prochain, rassemblera un bon nombre de photographies de Marc Gibert.
Et pour clore l’événement, les organisateurs ont opté pour le thème de la lutte, une lutte intellectuelle et pacifiste représentée par plusieurs oeuvres cinématographiques à l’instar de Goulili de Sabrina Draoui, No comment de Nathalie Loubeyre, Louise Michel de Solveig Anspach et ATA de Guillaume Giovanotti.
Reste à souligner que ce genre de festival demeure l’un des meilleurs moyens de faire valoir le cinéma algérien qui tarde à se relever.
Une situation qui n’est sans aucun doute pas liée au manque de talents ou de jeunes volontaires mais plutôt à l’indifférence des autorités concernées.
Wafia Sifouane