Quelques jours nous séparent de l’Aïd el-Fitr 2023 et les citoyens commencent à effectuer leurs achats en prévision de cette période sacrée. Fruits, légumes, féculents et autres denrées alimentaires nécessaires à la préparation des repas pour les 2 jours de l’Aïd sont sur la liste des Algériens.
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A la grande surprise du consommateur, les prix de certains légumes ont doublé, voire triplé, à quelques jours de la célébration sacrée. Nous avions déjà souffert de la hausse considérable du prix de l’oignon, qui a atteint les 350 DA pendant le Ramadan. Voici maintenant que la courgette et le navet suivent le pas.
Hausse des prix des légumes en prévision de l’Aïd : à qui la faute ?
En se baladant dans les marchés de la capitale à quelques jours de la fin du Ramadan, ce sont des prix exorbitants que l’on peut lire sur les étales. La carotte est à 100 DA/kg, tandis que la tomate et le poivron ne daignent pas descendre en dessous des 140 DA/kg.
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Mais ce qui choque le plus, ce sont les prix de la courgette et du navet. Aujourd’hui, le navet est vendu à 170 DA le kg contre les 100 DA habituels. Idem pour la courgette, qui a atteint la cote vertigineuse des 200 DA/kg en ces derniers jours de jeune. C’est ce qu’ont enregistré les caméras du média arabophone Echourouk le matin du 18 avril.
D’ordinaire peu sollicités par les consommateurs, les tarifs de ces deux légumes ne connaissent pas souvent de changements, encore mois d’inflations aussi remarquables. Si la raison derrière cette flambée reste encore inconnue, certains émettent déjà des hypothèses « Les prix vont encore augmenter demain et après-demain et risquent même d’atteindre les 300 DA, car les gens utilisent ces légumes pour faire le couscous le jour de l’Aïd » indique un citoyen.
Flambée des prix des fruits et légumes, les commerçants s’expliquent
Alors que le citoyen est le premier touché par la hausse des prix, le commerçant, lui, subit tout autant la flambée. Certains indiquent que les tarifs au marché de gros sont largement au-dessus de ce que peut se permettre le consommateur moyen. Contraints d’acheter à des coûts de base déjà élevés, ces derniers n’ont d’autre choix que de suivre la cadence et présenter leurs marchandises au prix fort.
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Pour conclure, le citoyen et le commerçant s’accordent à dire que des inspections des autorités sont nécessaires pour réguler les prix des produits alimentaires, qui augmentent à chaque célébration.