A défaut de promesses Sellal prêche l’espoir à Laghouat

A défaut de promesses Sellal prêche l’espoir à Laghouat

Abdelmalek Sellal, dont le départ est pratiquement plié, une fois la nouvelle constitution adoptée par le parlement, a renoué mercredi avec les sorties sur le terrain.

Point de chute : Laghouat. Sauf qu’à défaut de promesses et d’enveloppes budgétaires, comme il avait pris l’habitude de faire, au temps des vaches grasses, Abdelmalek Sellal a changé de discours, optant pour le prêche de l’optimisme.

« Il faut lutter contre le pessimisme par l’espoir, et combattre toute forme d’extrémisme et d’imposer la rigueur et la force des lois de la République », a-t-il défendu.

« Il faut cesser de livrer une image noircie et négative, de critiquer et de douter de tous. Et cesser de voir le mal partout car cela n’œuvre pas dans l’intérêt du peuple et du pays », a relevé le Premier ministre, déplorant le discours de « certains qui font une campagne électorale anticipée et permanente ».

Tout le monde aura compris qu’il s’agit là d’une pique contre les partis d’opposition. lesquels, accuse-t-il encore « feignent de défendre la souveraineté nationale et les intérêts de la Nation, alors que leurs discours visent à déstabiliser et à créer le désordre, ce qui menacerait la stabilité du pays et sa souveraineté ».

Le premier ministre reviendra sur la grande affaire politique du moment, à savoir la révision de la constitution en défendant dans le fond et dans la forme le projet du président Bouteflika. Cette révision, selon lui , »est équilibré et consensuel » car répondant aux principales propositions formulées par les partis politiques depuis l’entame des consultations autour de ce projet de révision.

Le texte de la révision constitutionnelle qui « traduit la concrétisation des promesses et engagements du président de la République envers tout le peuple, est équilibré, consensuel et source d’espoir », appuie-t-il . Puis de souligner aussi que le texte « est une réponse aux principales propositions exprimées par les partis politiques » durant les consultations menées depuis 2011 autour du projet de la révision constitutionnelle.

« Nous avons décidé d’écouter tout le monde, de consulter les bonnes intentions et tous les patriotes dans l’étude des propositions », a-t-il noté, estimant que « nul n’a le monopole du mérite et de la conscience vive nationale ».

Quant à la liberté d’expression, érigée désormais en principe constitutionnel, Sellal estime néanmoins qu’elle « ne doit pas ouvrir la voie à l’excès, la diffamation, l’insulte, même si on bénéficie de l’immunité de la République ».