«Accorder un intérêt à l’enseignement, propager le savoir et accroître le nombre des enseignants ne suffiront pas à eux seuls pour atteindre l’objectif escompté et réaliser les résultats de nos prédécesseurs si ces générations ne venaient à s’abreuver de l’esprit éclairé de leurs aïeux.»
C’est cette jonction, entre la génération des étudiants d’hier, ceux qui avaient pris les armes contre le colonisateur de leur pays, et ceux d’aujourd’hui que le président de la République a voulu faire. C’est un extrait de son message envoyé mardi dernier à la communauté estudiantine, à l’occasion de la célébration du 54ème anniversaire de l’appel du 19 mai 1956.
C’était le jour où les étudiants algériens avaient pris le maquis, délaissant les bancs des universités pour faire libérer leur pays. «L’élite d’hier qui croyait en la liberté, en la dignité, en la souveraineté et au progrès doit être une référence et un exemple de conduite aux élites d’aujourd’hui.
Celles-ci doivent s’inspirer de son nationalisme sans faille, de son abnégation héroïque, de ses grands sacrifices et de sa bonne gestion.
A cela s’ajoutent bien évidemment une connaissance parfaite des questions de l’heure et une compréhension approfondie des différents problèmes pour y apporter les solutions idoines», a écrit le chef de l’Etat dans le texte rendu public mardi en début de soirée.Tout en rappelant les sacrifices des étudiants d’hier, Abdelaziz Bouteflika a appelé les jeunes d’aujourd’hui à lutter contre ce qu’il appelle des «comportements négatifs».
Il faisait référence aux différents phénomènes qui ravagent la jeunesse. «Les nouvelles générations sont, elles aussi, investies d’une mission nationale et d’un devoir envers la patrie dans le sens où elles sont tenues de réaliser le progrès et la prospérité de la société en insufflant la dynamique du changement et en créant le contexte adéquat pour l’y abriter», a encore insisté le chef de l’Etat.
Par Ali Boukhlef