À partir de janvier 2025 : l’Algérie prend la présidence du Conseil de Sécurité de l’ONU

À partir de janvier 2025 : l’Algérie prend la présidence du Conseil de Sécurité de l’ONU

L’Algérie s’apprête à assumer un rôle central sur la scène internationale. À partir de demain mercredi, elle prendra la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU pour le mois de janvier, une occasion que le pays compte saisir pour faire entendre la voix des nations arabes et africaines et plaider en faveur des causes justes.

L’Algérie prend la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU

Après une année d’activité en tant que membre non permanent du Conseil, l’Algérie occupera ce poste de présidence pendant un mois. Cette période sera marquée par une attention particulière aux dossiers du Moyen-Orient, notamment la situation en Palestine occupée, et par un engagement accru dans la lutte contre le terrorisme en Afrique.

Dans ce contexte, l’Algérie organisera une discussion ministérielle ouverte sur « la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ». Cet événement de grande importance devrait voir la participation du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

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Le conflit en Palestine, particulièrement la crise humanitaire à Gaza, demeure une priorité. Près de quinze mois après le début de l’agression israélienne, le Conseil de sécurité n’a toujours pas réussi à garantir une protection minimale aux civils palestiniens. Face à cette impasse, l’Algérie a redoublé d’efforts pour remettre la question palestinienne au centre des discussions internationales.

L’Algérie en première ligne pour un cessez-le-feu à Gaza et l’adhésion pleine de la Palestine à l’ONU

Sous la direction du président Abdelmadjid Tebboune, l’ambassadeur d’Algérie à l’ONU, Amar Benjama, a mené une initiative en faveur d’un cessez-le-feu « immédiat » et « permanent » à Gaza. En mars 2024, après plusieurs tentatives infructueuses en raison du veto américain, ces efforts ont finalement abouti.

L’Algérie s’est également engagée à relancer la demande pour que la Palestine obtienne le statut de membre à part entière de l’ONU. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de concrétiser la solution à deux États et de favoriser une paix durable au Moyen-Orient.

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Par ailleurs, l’Algérie préside ce mois-ci plusieurs réunions sur des crises régionales. Une session abordera la situation politique et humanitaire en Syrie, tandis qu’une autre portera sur le conflit au Yémen. L’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, ainsi qu’un représentant du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) doivent y intervenir.

En Afrique, l’Algérie prévoit d’organiser une réunion de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme. Lors d’une conférence de presse, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a souligné que cette session discutera de l’expansion des activités terroristes sur le continent et des menaces qu’elles font peser sur la stabilité des États africains.

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La présidence algérienne du Conseil de sécurité représente ainsi une opportunité cruciale pour renforcer la coopération internationale face aux crises actuelles et promouvoir la paix et la sécurité dans des régions clés du monde.