Le successeur de Rabah Madjer est revenu également sur la façon dont il a été contacté ces tout derniers jours, même si son nom circulait déjà depuis plusieurs semaines.
Nommé il y a deux jours à la tête de la barre technique de la sélection nationale, Djamel Belmadi se dit “fier” de servir l’équipe de son pays en tant qu’entraîneur, comme il l’avait déjà fait en tant que joueur. “En toute honnêteté, je suis animé de la même fierté et joie que quand j’ai porté pour la première fois le maillot de la sélection. La seule différence à présent se situe au niveau de la responsabilité qui est devenue plus grande et plus importante qu’auparavant. Cette nouvelle responsabilité m’honore et me motive”, a fait savoir le nouveau sélectionneur national dans une interview officielle publiée sur le site de la Fédération algérienne de football (FAF) hier.
Le successeur de Rabah Madjer est revenu également sur la façon dont il a été contacté ces tout derniers jours, même si son nom circulait déjà depuis plusieurs semaines. “Cela remonte à deux jours (ndlr mardi dernier) quand Hakim Meddane m’a contacté pour me soumettre le projet de prendre en charge la sélection. J’ai eu un premier contact avec lui avant de rencontrer le président avec qui nous avons approfondi les discussions. Nous avons parlé du fonctionnement de la sélection, de la vision du travail, de ce qu’il faut apporter pour sortir l’EN de sa mauvaise passe. Nous nous sommes rendu compte que nos idées convergeaient et qu’une collaboration était possible”, a-t-il révélé, avant d’ajouter : “Avant mon nom avait été cité, mais sans plus. Quelque part, cela m’arrangeait car j’avais besoin de fourbir mes armes et de faire mes preuves avant d’endosser une telle responsabilité.”
Cela dit, l’ex-joueur de l’OM sait pertinemment que la tâche de remettre les Verts sur les rails avec tout ce que l’équipe a subi ces dernières années et qui lui a coûté son image sur le plan international et continental, n’est pas une mince affaire. Belmadi se dit prêt à relever un tel défit et espère être à la hauteur de la confiance placée en lui. “Si j’avais le moindre doute, je n’aurais jamais accepté de m’asseoir à la table des négociations. Je pense que je suis bien armé pour accomplir cette mission. J’ai l’expérience qu’il faut, je suis quand même dans le coaching depuis 10 ans. Cela va forcément m’aider dans mes nouvelles fonctions”, a fait savoir le nouveau driver des Verts, avant d’ajouter : “Ce que je sais, c’est qu’entraîner la sélection algérienne n’est pas facile. Il nous faut beaucoup de travail pour redresser la barre. Je suis animé d’une envie de relever ce défi. Et puis rien n’est insurmontable, il suffit d’y croire et de travailler avec l’aide et la contribution de tout le monde.”
Belmadi a paraphé un contrat de 4 ans et demi, soit le plus long contrat que la FAF a signé avec un sélectionneur. L’objectif de l’ex-sélectionneur du Qatar est d’assurer un parcours honorable lors des deux prochaines CAN et de qualifier l’Algérie au prochain Mondial-2022 qui se déroulera au Qatar, un pays que Belmadi connaît parfaitement. “Nous étions absents au dernier Mondial en Russie et je suppose que cela a fait beaucoup de mal aux Algériens. Mais avant 2022, nous aurons, entre-temps, deux CAN à disputer et plus proche de nous des éliminatoires à négocier dès le mois de septembre. Nous procéderons étape par étape. Les choses se construiront au fur et à mesure.”
L’ex-entraîneur d’El-Lakhouiya a tout conclu avec le président Zetchi et le manager général de la FAF Medane mercredi dernier suite à la réunion qui s’est tenue à Paris. Le nouveau sélectionneur est attendu en Algérie à la mi-août le 15 de ce mois exactement pour se rendre au Centre technique de Sidi Moussa et entamer son travail. Une fois sur place, Djamel Belmadi s’exprimera devant la presse nationale.
Ahmed Ifticen