À quelques jours de l’Aïd el-Fitr : Voici les prix des fruits, légumes et viandes

À quelques jours de l’Aïd el-Fitr : Voici les prix des fruits, légumes et viandes

À quelques jours de l’Aïd el-Fitr, les marchés algériens sont le théâtre d’une flambée spectaculaire des prix des fruits et légumes, plongeant les consommateurs dans une spirale d’inquiétude.

Cette hausse, qui s’accentue à l’approche des festivités, met à rude épreuve le pouvoir d’achat des familles, une situation aggravée par la forte demande du Ramadan, où les familles garnissent leurs tables pour les Iftars et se préparent aux festivités.

La pomme locale, symbole de cette inflation galopante, atteint des sommets inégalés, oscillant entre 512 et 643 dinars le kilogramme. Les haricots verts, quant à eux, franchissent la barre des 446 dinars, tandis que les poivrons se négocient entre 180 et 200 dinars. L’ail sec, essentiel dans la cuisine algérienne, flirte avec 751 dinars le kilogramme, et les oignons maintiennent une moyenne de 63 DA/kg.

prix

🟢 À LIRE AUSSI : Le prix de la banane passe de 900 DA à 260 DA/kg à partir de ce dimanche

Flambée des prix des fruits et légumes à l’approche de l’Aïd : Les consommateurs face à une hausse vertigineuse

Les légumes du quotidien ne sont pas épargnés. En effet, les courgettes approchent 139 dinars le kilogramme, et les tomates franchissent la barre des 110 dinars le kilogramme. Du côté des fruits, les fraises atteignent 550 dinars le kilogramme, et certaines variétés de pommes “locales” se vendent jusqu’à 900 dinars le kilogramme.

La viande bovine locale, élément central des repas de fête, se vend en moyenne à 1762 dinars le kilogramme, tandis que le poulet avoisine les 406 dinars. Ces prix, en constante augmentation, pèsent lourdement sur le budget des ménages.

🟢 À LIRE AUSSI : Spéculation sur la pomme de terre : l’État réagit et fixe un prix plafond

Face à cette crise, les autorités ont annoncé des mesures d’urgence. Ahmed Mokrani, directeur général de la Régulation au ministère du Commerce, a confirmé le déstockage immédiat de 10 000 tonnes de pommes de terre, avec 20 000 tonnes supplémentaires prévues pour les prochains jours. Par ailleurs, le ministère a instauré la vente directe de bananes, contournant les intermédiaires pour limiter les surcoûts.

À l’approche de l’Aïd, l’inquiétude grandit parmi les consommateurs, qui espèrent une stabilisation rapide des prix. La période est cruciale, et le gouvernement semble conscient de l’urgence d’agir pour protéger le pouvoir d’achat de la population.

🟢 À LIRE AUSSI : 900 DA/KG : après la banane, le prix de la pomme « locale » flambe en Algérie