Les habitants de la wilaya d’Oran ont exprimé leur ras le bol et leur mécontentement contre la hausse des prix des légumes et des fruits à quelques jours du mois sacré du jeûne. Il suffit de faire un tour aux différents marchés populaires et magasins de commerce pour constater des hausses incroyables et l’instabilité des prix des produits, aidées par la croissance de la demande, et la baisse de l’offre au niveau des marchés de gros.
À titre d’exemple, le prix des haricots verts a grimpé à 250 dinars par kilogramme, les courgettes entre 140 dinars à 150 dinars, les carottes à 100 dinars, les tomates de 80 à 100 dinars, la laitue à 100 dinars, sans compter le reste des légumes, pour ne citer que ceux-ci. Quant aux légumes secs et les autres produits de consommation n’ont pas été épargnés et ont connu une hausse significative ces derniers temps. Pour ce qui est des fruits le citoyen au revenu moyen ne pourra jamais se permettre de savourer ces produits de la nature. Selon certains commerçants, les raisons de ces hausses vertigineuses des prix, sont attribuées à la loi de l’offre et de la demande, car à chaque fois, que les marchandises sont offertes en grosses quantités, les prix baissent, et vice-versa, en plus du mauvais temps qui a sévi récemment dans la wilaya, a été l’une des causes de la hausse des prix de l’ensemble des fruits et légumes.
De leur côté, les citoyens ont manifesté leur désarroi et leur mécontentement face à la hausse des prix vertigineux, qui n’ont pas surpris certains d’entre eux, du fait qu’ils se sont habitués à de pareilles situations depuis des années, mais la majorité parmi les citoyens au revenu modeste, se contentent d’acheter seulement ce qui est nécessaire, comme l’un d’eux a confirmé qu’il achète seulement des pommes de terre, des carottes, des oignons, et de la laitue, et se passe du reste, jusqu’à ce que les prix baissent, tandis que les femmes au foyer, saisissent les opportunités lorsque certains commerçants offrent des légumes invendus de mauvaise qualité, à des prix alléchants, allant jusqu’à 80 % de réduction. Face à cette situation et malgré la disponibilité de la wilaya en matière de marchés de gros en fruits et légumes, les prix restent enflammés jusqu’à la fin des temps, alors que les citoyens ne cessent de lancer des appels aux autorités concernées afin d’intervenir et de dissuader les contrevenants à la loi du commerce et la lutte contre les commerçants indélicats qui se livrent au commerce anarchique, dont leur seul objectif est de s’enrichir sur le dos du pauvre citoyen.
Touffik