L’AADL a entamé un ambitieux programme de transfert de propriété des logements à ses souscripteurs. Dans cette phase initiale, les souscripteurs des programmes de 2001 et 2002 sont principalement concernés, toutefois, les adhérents à « AADL 2 » devraient également en bénéficier ultérieurement.
Une annonce datée du 25 juin dernier, indique que Gest Immo, filiale de gestion immobilière de l’AADL, a invité les bénéficiaires résidant dans les quartiers sous sa gestion et ayant participé aux programmes de vente par location de 2001 et 2022, et qui ont actualisé leurs dossiers en 2013, à se rendre dans leurs bureaux de gestion immobilière locaux afin de compléter les formalités relatives à ce processus.
Clarifications de Gest Immo et implications pour les souscripteurs
Gest Immo a précisé que ce programme a été initié le 2 juillet dernier. Le média arabophone Elchorouk indique que ce processus de transfert de propriété devrait inclure prochainement les souscripteurs à « AADL 2 » de l’année 2013. Les bénéficiaires de logements AADL auront alors l’opportunité de régler le reste de leur dette pour devenir ultérieurement propriétaires. De plus, les souscripteurs qui s’acquittent du coût total du logement bénéficieront d’une réduction de 10% sur le prix du logement.
L’année précédente, le président de la République, Abdelmajid Tebboune, avait insisté sur l’importance d’octroyer les titres de propriété aux souscripteurs des logements AADL dès l’achèvement du paiement total des frais du logement.
L’acquisition de la propriété après avoir réglé la totalité du coût du logement permettra aux individus de revendre ou de louer leur bien, une possibilité actuellement interdite aux bénéficiaires de l’initiative « AADL ». Cependant, les propriétaires devront s’acquitter des frais imposés par Gest Immo pour les services rendus, comme la sécurité, le nettoyage, l’entretien des ascenseurs et la livraison des factures d’électricité et de gaz. Cette question suscite des tensions entre les souscripteurs et Gest Immo, certains souscripteurs contestent ces frais qu’ils jugent excessifs. Dans ce contexte, le différend a atteint les tribunaux, plusieurs souscripteurs ayant engagé des actions en justice pour contester ces charges.