La Chambre pénale près la Cour de justice de Boumerdès a reporté, ce mercredi, 2022 le procès en appel de l’ancien Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel. Tout porte à croire que ce report est lié à son état de santé.
Selon des informations rapportées ce mercredi par le Magazine « Jeune Afrique », l’ancien DGSN a été hospitalisé entre le 11 et le 14 décembre. Il a donc regagné sa cellule durant la journée d’hier mardi, selon la même source.
Cette admission au pavillon réservé aux détenus de l’hôpital Mustapha Pacha d’Alger est due à son état de santé qui s’est visiblement dégradé ces derniers jours, selon des proches et des sources médicales citées par le même média.
Il s’agit, en effet d’une « aggravation de son hernie discale, à laquelle se sont greffées des complications liées à son diabète en plus de son hypertension artérielle », indique-t-on. Il souffrait également « de malaises et de douleurs au bas du dos ».
Report du procès de Abdelghani Hamel au 19 janvier 2022
Il convient de noter que le procès en appel de l’ancien DGSN a été renvoyé ce mercredi. Prévu initialement pour aujourd’hui, la Chambre pénale près la Cour de justice de Boumerdès l’a reporté au 19 janvier 2022.
Il s’agit de l’affaire dans laquelle sont impliqués de son fils et d’anciens walis ainsi que d’ex-cadres de la wilaya de Tipasa, poursuivis pour « détournement de fonciers agricoles » et « abus de fonctions ».
Le report du procès dans cette affaire, rouverte après un pourvoi en cassation interjeté auprès de la Cour suprême, intervient à la demande du collectif de défense pour des raisons qui n’ont pas été citées.
Le procès en appel a été inscrit au rôle une première fois le 22 septembre dernier et a été reporté au 27 octobre dernier, puis au 24 novembre, ensuite au 15 décembre (aujourd’hui) pour être de nouveau reporté au 19 janvier 2022.
Pour rappel, le tribunal de première instance de Boumerdès avait rendu, le 4 juin 2020 son verdict dans cette affaire, en condamnant l’ancien DGSN, Abdelghani Hamel et l’ancien wali de Tipasa Moussa Ghelai à douze ans (12 ans) de prison ferme.