Abdelhak layada «Les moines ont été assassinés par le GIA»

Abdelhak layada «Les moines ont été assassinés par le GIA»

L’affaire de l’assassinat par les terroristes du Groupe islamique armé (GIA) de 7 moines français en 1996 à Tibhirine près de Médéa, refait surface suite à une émission diffusée avant-hier par la chaîne de télévision Canal+.

Ce n’est pas la première fois que cette chaîne française et plusieurs médias français tentent d’impliquer les services secrets algériens dans l’assassinat des moines français. Contacté hier, l’ex-chef du GIA, Abdelhaq Layada, a réaffirmé dans une déclaration au Temps d’Algérie son témoignage concernant cette affaire. L’ex-chef du GIA repenti a indiqué que c’est le GIA qui a assassiné les 7 moines de Tibhirine.

Layada a indiqué que «ce que diffusent les médias français ne sont qu’une campagne contre l’Algérie et cela est lié à ce qui se passe comme événements politiques dans les pays arabes. Il n’a pas omis la position de l’Algérie vis-à-vis du conflit libyen et sa non-reconnaissance du Conseil national transitoire (CNT) et d’autres affaires liées aux intérêts de la France en Algérie.

Dans sa déclaration au Temps d’Algérie, Layada a tenu à rappeler que le GIA jouissait d’un appui moral et matériel d’où l’insistance de la France par le biais de campagnes médiatiques pour se disculper de son appui à des groupes terroristes en Algérie. Il a également signalé que les informations accusant l’ANP n’ont aucun fondement si ce n’est une tentative de la France de se laver les mains après avoir aidé le GIA qui était derrière les crimes les plus sanguinaires contre les citoyens algériens et pour atteindre des objectifs inavoués.

Il faut noter que beaucoup de repentis qui étaient dans les rang du GIA ont reconnu avoir été aidés par les services français. Les témoignages affirment que l’exécution des 7 moines est intervenue quelques jours après la rencontre d’un émissaire de l’émir Djamel Zitouni avec des représentants des autorités française qui a eu lieu à l’ambassade de France à Alger.

Les autorités françaises étaient, durant cette période, en contact permanent avec les terroristes du GIA en vue de négocier l’arrêt des attaques contre les intérêts français en Algérie contre la libération de prisonniers islamistes en France.

A. R