Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé hier que son département va ouvrir une enquête pour identifier les personnes qui ont été derrière la rumeur sur le danger que porte le vaccin R-R. Le ministre affirme également qu’un demi-million d’élèves a déjà été vacciné et aucun problème n’a été signalé. Il explique aussi que son département va diffuser un communiqué dans lequel il explique la nécessité de ce vaccin contre la rubéole et la rougeole.
La recommandation d’une vaccination systématique des enfants permettra une diminution majeure du nombre d’infections rubéoleuses chez la femme enceinte, cette maladie qui demeure un problème d’actualité. Invité pour assister au bilan d’évaluation de la transplantation d’organes en Algérie, organisé hier au CHU de Blida, le ministre a tenu à expliquer qu’il y a encore du travail à faire surtout dans le domaine du don d’organes à partir des cadavres. Selon lui, un grand travail de sensibilisation au sein de la population doit se faire pour pouvoir répondre au grand nombre de demandeurs de transplantation d’organes.
Les statistiques indiquent qu’il y a 22 000 malades atteints d’insuffisance rénale en Algérie et la moitié se traite par hémodialyse. Cette prise en charge par hémodialyse coûte, chaque année, des milliards au Trésor public. On estime que l’État dépense 130 millions de centimes chaque année par malade. Lors des interventions, les différents responsables des services de néphrologie ont évoqué le manque de médicaments et l’indisponibilité des blocs opératoires. Notons que l’Institut national de transplantation d’organes de Blida devra ouvrir ses portes dans deux mois, soit cinq années après sa réception.