À l’issue de la rencontre nationale des établissement hospitaliers spécialisés (EHS) tenue pendant deux jours dans la wilaya d’Annaba, le ministre de la Santé a donné des instructions fermes, et ce, tout en annonçant à l’occasion que l’année 2017 sera celle des changements en profondeur.
Des changements qui visent à faire basculer tout le secteur dans la modernité avec un seul objectif : “La satisfaction du malade.”
Abdelmalek Boudiaf a averti que dorénavant, ni les pannes des équipements, ni les absences ou les grèves au sein du secteur de la santé ne seront tolérées. Pour ce qui est des équipements, le ministre a invité les responsables à procéder à des conventions avec les firmes pour un entretien permanent et l’intervention rapide en cas de panne.
Dans ce sens, le ministre a invité les responsables des DSP et des CHU à opter pour la coopération avec des expériences étrangères, devant permettre une exploitation rationnelle d’un vaste tissu infrastructurel, surtout lorsqu’on sait qu’il est doté d’un plateau technique adéquat et de compétences certaines.
Pour le ministre, “un hôpital de pédiatrie doit être à la hauteur des attentes, surtout s’il est à vocation hospitalo-universitaire. Il doit avoir l’ambition de développer progressivement des sur-spécialités pédiatriques qui nous font défaut (néphrologie pédiatrique, cardiologie pédiatrique, oncologie pédiatrique…), cela peut se faire en travaillant en réseau avec les centres de référence et en comptant sur le ministère de la Santé qui est prêt à accompagner durablement tout projet en ce sens”. “Nous avons la responsabilité de veiller à la santé de tous les Algériens et on ne peux pas rester otages d’une formation spécialisée qui ne s’occupe que de l’adulte alors qu’on enregistre plus d’un million de nouvelles naissances chaque année”, dira-t-il.
Par ailleurs, tous les hôpitaux doivent disposer d’une nomenclature des produits pharmaceutiques, estime le ministre.
À plus forte raison, les établissements spécialisés qui ont des besoins spécifiques. Dans ce cadre, les prévisions doivent être communiquées suffisamment à l’avance à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) pour rassurer une disponibilité permanente et une continuité des soins.