Au moment où le karaté est intronisé comme discipline olympique, et lequel pouvait valoir à l’Algérie d’énormes satisfactions sur le plan mondial, notre pays a été sanctionné par l’instance internationale de la discipline, pour ne pas avoir organisé son assemblée élective comme le prévoit la règlementation.
De quoi sera fait demain ? Une question que tous les acteurs du karaté n’arrêtent point de se poser. Il faut rappeler que le karaté est la discipline qui possède le plus grand nombre de licenciés par rapport aux autres disciplines.
L’histoire remonte au jour où notre équipe nationale s’était déplacée au Cameroun pour le compte du championnat d’Afrique des nations, laquelle, était arrivé en retard pour la compétition où chacun voulait coller l’étiquette sur l’autre, au moment où un directoire menait la barque. Le risque que notre pays pouvait perdre si les cotisations n’allaient pas être payées ou encore si la délégation arrivait en retard, était grand. Une lettre adressée à l’instance africaine, non prise en considération, ce qui a causé plus de dégâts plus tard.
Les conséquences sont montées au plus haut niveau et vers l’instance internationale, laquelle avait envoyé plusieurs courriers dont celui, faisant état de l’organisation de l’assemblée élective de l’instance fédérale nationale. Une manière de se conformer à la règlementation. C’était loin d’être le cas, puisque l’assemblée n’a point été organisée. L »instance fédérale internationale avait pourtant envoyé le 08 juin un courrier sur ce sujet, alors que le délai devait expirer le 23 juillet 2017, ce qui aurait pu sauver la FAK de toutes les tracasseries.
Aujourd’hui, et selon les dernières nouvelles provenant de l’instance internationale, nos karatékas ne peuvent prendre part aux compétitions internationales, mais elle leur permet de s’aligner sous une bannière neutre. Cela dit, il fallait juste provoquer une assemblée générale, laquelle aurait désigné un président et son bureau pour le bien de la discipline. Le karaté vivait déjà des moments difficiles avec le tâtonnement au sein de sa structure, même sur le terrain, puisque c’était les malheureux athlètes qui subissaient les affres de leurs dirigeants. Aujourd’hui, ils sont sanctionnés de toute compétition internationale.
Quel avenir pour ce sport en Algérie ? Il y a peu de temps, la sélection algérienne féminine avait décroché deux médailles d’or en kata individuel et par équipes, c’était lors des championnats d’Afrique juniors et seniors (kata et kumité) de 2017. En kata individuel, la médaille d’or a été remportée par Hadj-Saïd Kamelia, qui avait confirmé cette belle performance en allant chercher la première place par équipes avec la sélection féminine.