L’affaire du recensement des élèves musulmans, absents pendant la fête de l’Aïd-EL Fitr dernier, prend une nouvelle tournure. Pour rappel, à Toulouse, la police française a demandé aux chefs des établissements scolaires d’indiquer le nombre des élèves absents lors de cette fête musulmane.
Cette affaire a vite suscité la polémique en France. À commencer par les internautes qui accusent l’État français de « ficher » les élèves de confession musulmane. Des hommes politiques sont également intervenus pour dénoncer « un fondement islamophobe » de cette mesure qui coïncide avec la fête de l’Aïd el fitr.
Enquête policière sur l’absence d’élèves musulmans en France : l’affaire prend une nouvelle tournure
Suite à cette polémique, La Grande mosquée de Paris a décidé de sortir de son silence et a demandé des clarifications sur la nature de cette enquête, considérant que tout recensement des absences, dans ce sens, porte atteinte à la liberté de culte.
Par ailleurs, une plainte a été déposée vendredi dernier, notamment de la part de l’Association des droits des musulmans ADM. En effet, considérant que ces « agissements ont pour effet de stigmatiser les enfants de confession musulmane », l’association en question a porté plainte contre X pour « discrimination ».
L’association des droits des musulmans a également déposé cette plainte pour « atteintes aux droits de la personne résultant des fichiers et des traitements informatiques ». Avec cette démarche, l’association en question estime que la justice dispose d’un rôle primordial pour le rétablissement de la ligne rouge ». Notamment en ce qui concerne la collecte de données liées à une appartenance religieuse. Cette plainte déposée, auprès de la justice, vise également à mettre en lumière « l’utilisation de ces informations collectées ».
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