À une série d’enquêtes ordonnées par le ministère de l’Éducation nationale dont les conclusions sont mises sous le coude pour des raisons obscures, des cadres de la direction de l’éducation de la wilaya de Tiaret, particulièrement le chef du service programmation et suivi, sont soumis, depuis la semaine dernière, à des auditions menées par la Sûreté nationale.
Selon des sources crédibles, les interrogatoires portent essentiellement sur l’attribution, de manière douteuse, de marchés publics, dont ceux portant sur les équipements de deux CEM à Djilali-Benamar et Aïn Dzarit. Bien que le département dirigé par Nouria Benghabrit semble s’intéresser de près à la gestion de ses relais dans cette wilaya, des enseignants et chefs d’établissement scolaire ne cessent de relever ce qu’ils considèrent comme des dépassements de prérogatives et d’abus de pouvoir exercés par la directrice de l’éducation. Cette dernière a suspendu, en mars dernier, une directrice d’un CEM de ses fonctions pour avoir exigé une passation de service avec son prédécesseur au sein de l’établissement où elle a été nommée en août 2016.