L’affaire de l’accident de train survenu le 12 octobre dernier dans les Pyrénées-Atlantiques (sud ouest) au niveau de Ciboure qui a ôté la vie àp trois jeunes migrants, refait surface, ouvrant de nouveau une plaie incurable et pour le rescapé de l’accident et pour les familles des trois victimes décédées.
Le drame est survenu à Cibourne quand un train percute quatre migrants, causant la mort de trois d’entre elles dont un quatrième grièvement blessé. Les jeunes « harragas » se trouvaient allongées sur la voie ferrée avant la collision meurtrière.
Un nouveau rebondissement dans l’affaire
Aujourd’hui le rescapé de l’accident ferroviaire, un Algérien de 28 ans emboîté le pas. Appuyé par un avocat, il décide de déposer plainte « contre X auprès du procureur de la République de Bayonne », selon le média français Sudouest. Les familles des autres victimes et plusieurs associations ont également répondu présents. La plainte a pour objet « homicide involontaire, mise en danger de la vie d’autrui, blessure involontaire, administration de substances nuisibles ».
En effet, l’avocat est interpellé par les faits. Comment se fait-il qu’ils soient tous endormis sur la voie? pour lui, il est quasi-impossible qu’il n’y est pas un d’entre-deux qui « faisait la guet ». D’autant que ces jeunes migrants faisaient la routes « ensemble » depuis plusieurs jours.
Un potentiel responsable du drame?
Y’a-t-il un responsable de cet accident tragique? possible! en effet, une cinquième personne, un homme âgé de 28 ans, était selon la plainte, présent au moment du drame. mais qui a « pris la fuite » avant ou après l’accident.
Deux jours après l’accident ferroviaire, l’homme a été intercepté, à Bayonne. Il était déjà connu de la police. Un « malfaiteur » jugé pour vol avec effraction.
Lors de son audition, il dit « s’être réveillé avant ses compagnons de route », qui, eux « dormaient sur la voie ». Selon lui, c’est grâce à ces « quelques exercices » effectués (loin des rails) pour se réchauffer qu’il est aujourd’hui sain et sauf.
Ont-ils été empoisonnés ?
Selon les dires du jeune rescapé, le cinquième homme aurait une main dans cette affaire. Il le soupçonne, on ne peut plus clair, d’avoir administré des « substances nuisibles » dans leurs boissons. Chose qui devrait être confirmée après les analyses toxicologiques sur les corps des défunts migrants.
Aujourd’hui, plusieurs interrogations sont soulevées autour de ce drame. Les familles de victimes réclament une enquête approfondie pour lever les doutes qui pèsent lourdement sur cette affaire.