Soixante experts de différents services de sécurité ont bénéficié d’une formation sur la prévention des incidents chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et explosifs(CBRNE). Cette session s’inscrit dans le cadre de la coopération entre la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) et l’Organisation Internationale de Police Criminelle Interpol, liée à l’application du projet d’Interpol, baptisé « Litmus ».
La formation a permis d’aborder différents modules inhérents à la gestion des situations ,que représentent ces menaces tant sur le plan de la sécurité que sur le plan humain, économique et environnemental en vue de renforcer les capacités de résilience durable à l’égard de ces risques, a indiqué Jeudi , le Directeur Général de la Sûreté Nationale (DGSN) , le Général Major Abdelghani Hamel.
La formation de quatre jours, a été encadrée par des experts Canadiens et Américains d’Interpol au profit des officiers supérieurs de la police, la Gendarmerie Nationale, des douanes et de la protection civile ainsi que des experts tunisiens, des chercheurs universitaires et des experts des ministères de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de l’énergie, a précisé le chef du bureau national central (BCN-Interpol Alger), le Commissaire divisionnaire Abbad Benyamina, dans une déclaration à la presse.
Le Général Major Abdelghani Hamel a relevé « l’intérêt grandissant de nos pays respectifs, engagés dans une lutte inlassable et solidaire contre le terrorisme et ses activités criminelles connexes à développer des approches proactives et des réponses appropriées en matière de renforcement des capacités, d’assistance technique et d’intensification de la coopération » a-t-il indiqué dans son allocution de la clôture de cette session lue en son nom , par le Directeur de la Police Judiciaire , le Contrôleur Ali Ferrag.
Le DGSN a également insisté sur la mise en œuvre d’une approche de communication transparente et unifiée visant à instaurer un climat de confiance et de rendre efficace les différentes actions des autorités publiques dans la prévention et la lutte contre l’utilisation de ces substances dans des actes terroristes. En outre, une coopération internationale en la matière s’impose car «la gestion de ce type d’événement ne peut se concevoir au sein d’un seul département ministériel, l’approche doit être globale et transversale et s’inscrire plus largement dans un contexte interministériel, voire même international », a encore plaidé le Général Major.