Ce ne sont plus des accidents, mais un véritable terrorisme routier. En Algérie, on a plus de chance de mourir dans un accident de la route que du coronavirus.
Selon le dernier bilan de la délégation nationale de la sécurité routière, près de 1000 morts sont à déplorer depuis le début de cette année en cours qui ont péri dans près de 4 000 accidents recensés.
Des chiffres effarants qui témoignent de l’ampleur du drame répété et quotidien qui se déroule sur nos routes. Cet autre visage de l’incivisme a valu à l’Algérie d’être classée quatrième dans le classement établi par la Banque Mondiale qui concerne le taux de mortalité pour 100 000 habitant à cause des accidents de la route. Ces statistiques concernent toutefois l’année 2019.
Concernant l’année 2021, le journal arabophone El Khabar, affirme que l’Algérie est passée à la 3ᵉ place mondiale en ce qui concerne le nombre des accidents de la route recensés. Selon la même source, le pays enregistre chaque année de 3 000 à 4 000 décès et plus de 40 000 blessés, des chiffres qui grossissent année après année.
Qui est responsable ?
Selon les chiffres de la délégation nationale de la sécurité routière, l’Algérie a enregistré ces neuf derniers mois 963 décès et 2459 blessés dans 7883 accidents de la route. Les motards sont derrière 1200 accidents, ce qui n’est que 20 %, pendant le premier trimestre de cette année, ce qui place l’Algérie 3ᵉ au niveau mondial dans ce genre d’accidents.
Toujours selon la même source, pour mettre un terme à l’hécatombe, il faudrait enraciner la culture du respect du code de la route chez les enfants. Il faudrait dispenser des cours aux élèves afin de préparer le conducteur de demain.