L’accord sur les changements climatiques conclu à Paris COP21 le 1er décembre n’entravera pas l’activité industrielle en Algérie, a souligné dimanche, M. Noureddine Yassaa, le directeur du Centre de développement des énergies renouvelables(CDER)
L’accord a permis la mise en œuvre de plusieurs compromis, notamment la distinction entre les pays développés et ceux en développement en matière de partage d’engagements climatiques.
Les pays africains notamment l’Algérie, sont les plus vulnérables aux changements climatiques. Le continent est de plus en plus exposé aux dangers liés au réchauffement climatique. Ainsi les pays développés se trouvent en mesure de compenser les dommages causés en terme d’émission de gaz.
En ce sens, un accord de 100 milliards de dollars est fixé, en tenant compte des besoins.
« L’Algérie doit arracher sa part de financement »
Toutefois le directeur du CDER insiste sur la nécessité pour l’Algérie de se mobiliser pour obtenir sa part des 100 milliards de dollars attribués au pays en développement.
Aucune distinction géographique n’est prévue à cet égard, pour cela l’Algérie est dans l’obligation de réclamer sa part de financement par le biais des négociations, ajoute-il.
De plus, ces financements destinés, entre autres, à l’accompagnement des pays en développement dans leur processus de transition énergétique « sont plus que nécessaires pour l’Algérie afin qu’elle puisse financer ses actions en matière de développement des énergies notamment renouvelables », insiste-t-il.