Accorde signé : Une nouvelle langue étrangère bientôt dans les écoles algériennes ?

Accorde signé : Une nouvelle langue étrangère bientôt dans les écoles algériennes ?

Un nouveau chapitre s’ouvre dans les relations algéro-italiennes. Les deux pays ont signé, ce lundi, une convention visant à renforcer les liens culturels, sociaux et économiques sur le moyen et le long terme.

Cet accord, paraphé à Alger par le ministre algérien de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, et son homologue italien, Giuseppe Valditara, porte sur le développement de l’enseignement de la langue italienne en Algérie.

À cette occasion, M. Saâdaoui a souligné que cette rencontre, inscrite dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine de l’éducation, a été l’opportunité de « découvrir le système éducatif italien et de présenter le système éducatif algérien ainsi que ses perspectives de développement ».

Il a ajouté qu’un « échange de vues et d’idées sur les méthodes de développement de l’enseignement de la langue italienne en Algérie a eu lieu ».

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Le ministre a précisé que l’objectif de l’enseignement de l’italien aux jeunes générations est de « forger des générations prêtes à bâtir des relations humaines, des générations imprégnées de l’esprit d’ouverture et de coopération, prêtes à tisser des relations humaines, avec les peuples amis avec lesquels nous partageons de nombreux principes humains tels la liberté et la paix ».

De son côté, le ministre italien de l’Éducation, Giuseppe Valditara, a affirmé que la convention signée vise à renforcer le dialogue entre les systèmes éducatifs algérien et italien, ainsi qu’à développer la coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines culturel et économique.

Algérie-Italie : Un nouveau souffle pour la formation professionnelle

Parallèlement, un mémorandum d’entente a été signé pour révolutionner le secteur de la formation professionnelle en Algérie. Cet accord, paraphé par les ministres de la Formation professionnelle des deux pays, ouvre de nouvelles perspectives pour les étudiants et les professionnels algériens.

Au cœur de ce partenariat :

  • Le transfert de technologies,
  • L’amélioration des compétences des formateurs
  • La mise en place de programmes de formation adaptés aux besoins du marché du travail.

Grâce à ce mémorandum, les instituts de formation algériens pourront bénéficier de l’expertise italienne en matière de formation professionnelle. Des échanges de méthodes de recrutement, des jumelages entre établissements et des transferts de technologies sont prévus.

Les formateurs algériens auront également l’opportunité de se former aux dernières techniques pédagogiques, notamment l’e-learning.

Formation professionnelle : La commission conjointe pourra-t-elle relever le défi ?

Pour Yacine El-Mahdi Oualid, ministre algérien de la Formation professionnelle, cette coopération est une véritable bouffée d’oxygène : « Ce partenariat va nous permettre de mieux répondre aux besoins de notre économie et d’accompagner le développement de notre secteur industriel en fournissant une main-d’œuvre qualifiée. »

De son côté, le ministre italien de l’Éducation et du Mérite, Giuseppe Valditara, s’est félicité de ce rapprochement entre les deux pays. « Ce mémorandum est le fruit d’un dialogue constructif et d’une volonté commune de renforcer notre coopération dans le domaine de la formation professionnelle », a-t-il déclaré.

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Afin de mettre en œuvre les dispositions de ce mémorandum, les deux pays ont décidé de créer « une commission conjointe ». Cette instance aura pour mission d’identifier les domaines de coopération prioritaires et de suivre l’avancement des projets.

Avec cet accord, l’Algérie et l’Italie marquent leur détermination à investir dans la formation professionnelle, un secteur clé pour le développement économique et social.